Franz Lehár (1870-1948)

Franz Lehár (1870-1948)

Franz Lehár est né à Komárom (Autriche-Hongrie), actuellement Komárno (Slovaquie), le 30 avril 1870… dans une garnison, où son père, chef de musique militaire, était affecté.

On raconte que ce dernier, qui venait de Moravie, avait pour ancêtre un certain marquis de La Harde, rescapé de l’armée napoléonienne. Vers 1800, très misérable, il aurait échoué en Moravie où une jeune paysanne l’aurait recueilli par pitié. Et il l’aurait peu après épousée.

Ses descendants oublièrent le marquisat, devinrent de simples agriculteurs et le nom se transforma en Lehár. Pourquoi pas !

Lehár père changeait souvent de garnison et sa progéniture se retrouva dans différentes villes de l’Empire austro-hongrois où il s’imprégna de la musique folklorique des régions où il faisait escale. Mais son instruction risquait d’en pâtir. Franz fut donc mis en pension à Budapest, puis en Moravie. Là, à l’âge de 12 ans, il se décide déjà pour la carrière musicale.

Le père est tout d’abord réticent (il voulait que son fils devienne médecin), mais finit par accepter qu’il s’inscrive au conservatoire de Prague, classe de violon.

La vie était rude, le jeune homme n’ayant guère d’argent de poche pour subsister, tout comme Puccini dont il fit la connaissance et à qui il allait toujours vouer une grande amitié. Ses études à Prague lui furent très profitables. Plus tard, Dvorak lui conseillera de se consacrer à la composition. Brahms, à qui il soumit deux sonates, l’encouragea également.

Il quitte le conservatoire, son diplôme de violoniste en poche. Il lui faut désormais gagner sa vie.

Après un engagement à Barmen-Elberfeld, il rejoint son père à Vienne ; ce dernier cherche un premier violon. Franz s’engage dans l’armée autrichienne et obtient le poste. Son voisin de pupitre n’est autre que Leo Fall.

En 1890, Lehár fils écrit des danses que l’on commence à jouer. Mais il ne tient guère en place et profite d’une opportunité pour rejoindre la garnison de Losoncz où il est nommé chef de musique d’un régiment hongrois (1). Trois ans plus tard, le jeune homme participe à un concours d’opéra. Il commet Rodrigo, qui n’obtient pas le prix et qui ne sera jamais joué.

Une dispute avec un officier supérieur le conduit à démissionner. Son talent lui permet d’obtenir la place de chef d’orchestre de la marine de guerre à Pola sur l’Adriatique.

Sa carrière peu à peu se dessine. En 1896, il compose un opéra, Kukuscha, qu’il réussit à faire jouer au théâtre de Leipzig. Succès d’estime…

La vie militaire commence à lui peser, mais la mort de son père (1898), le conduit à prendre sa place. Il change une fois encore de garnison et se retrouve à Vienne…

L’armée ne sera bientôt pour lui qu’un souvenir. Voici Lehár à la tête de l’orchestre du célèbre théâtre An der Wien, ce qui ne l’empêche pas de conduire celui du Grand Patinage où il est remarqué par la fille du célèbre librettiste Victor Léon. La demoiselle le recommande à son père. Réticent, le papa finit par confier au jeune compositeur le livret de Der Rastelbinder (« Le raccommodeur de chaudrons »). Il y a quelques grincements du côté du théâtre An der Wien pour lequel Lehár prépare au même moment Wiener Frauen (« Les femmes de Vienne »). Der Rastelbinder finit par être joué, avec un certain succès, ma foi, au Carl Theater (1902), tout comme Wiener Frauen d’ailleurs au théâtre An der Wien. Lehár compose quelques ouvrages qui montrent ses dispositions, mais il ne s’impose pas encore.

Vers 1903,Victor Léon, à la recherche de nouvelles idées, tombe sur une pièce française d’Henri Meilhac, L’attaché d’ambassade. Avec son collaborateur habituel, Leo Stein il écrit un livret d’opérette. Il commande la partition à Richard Heuberger. Ce dernier est peu inspiré par le sujet et les auteurs reprennent leur livret.

Le secrétaire du théâtre An der Wien recommande Lehár. Léon, qui est fâché avec Lehár, est réticent. Franz finit par être accepté. Le musicien travaille d’arrache-pied. Mais les directeurs du théâtre s’attendent à un fiasco et limitent les dépenses de mise en scène, de costumes et de décors. Du côté des auteurs et des artistes, on est plus confiant.

Le 28 décembre 1905, La Veuve Joyeuse n’est pas la catastrophe annoncée, mais le succès n’est malgré tout pas déterminant. Un impresario berlinois, qui se trouvait dans la salle, est, lui, enthousiasmé. Il décide de monter l’ouvrage à Berlin. La première a lieu le 1er décembre 1906. C’est cette date qui marque le point de départ du triomphe mondial de La Veuve Joyeuse. Rappelons qu’à Paris, l’ouvrage est créé le 28 avril 1909 au théâtre de l’Apollo avec Henri Defreyn et Constance Drever.

Franz Lehár est désormais célèbre.

Commence alors une période où le compositeur met en scène dans ses ouvrages : le jeune premier et la diva. Ils s’aiment (acte I). Ils se marient (acte III), mais doivent surmonter un malentendu (acte II). Nous rencontrons également le vieux baron amoureux lui aussi de la diva. Peine perdue, l’acte III lui sera fatal. Le comique, incontournable, finit par arranger les choses. Parfois une fantaisiste, flanquée d’un ténor, traverse l’action sans la contrarier. Le spectateur a depuis longtemps compris quel serait le dénouement, mais il feint l’ignorer, entièrement qu’il est sous le charme de la musique facile, légère et envoûtante de Franz Lehár.

Les années suivantes, il présente à Vienne des ouvrages qui auront un retentissement moindre : Peter und Paul reisen in Schlaraffenland (1906), Mitislaw der Modeme (1907) et Das Fürstenkind (1909).

Le second grand succès de Lehár, Le Comte de Luxembourg, est créé à Vienne le 12 novembre 1909 et à Paris en 1912. Amour Tzigane (Vienne, 1910) et Eva (1911) sont également joués à Paris. On citera encore Le Chant de l’Alouette (1918), Frasquita (1922) et La Danse des Libellules créée en Italie (1922).

Au début des années vingt, Lehár renoue avec son ami Puccini qui est en train de travailler sur Turandot, l’opéra que la mort l’empêchera de terminer. Est-ce cet ouvrage qui incite Lehár à chercher une nouvelle source d’inspiration dans l’exotisme extrême-oriental ? On peut le penser.

Quoi qu’il en soit il compose une Tunique Jaune qui est créée au théâtre An der Wien le 9 février 1923. Pourtant bien accueilli par le public, l’ouvrage n’atteint pas la centième représentation et tombe provisoirement dans l’oubli.

Un Lehár deuxième manière s’impose alors. Il était déjà apparu avec Le Chant de l’alouette qui préfigurait une série d’ouvrages où le « happy end » final n’était plus de mise. Le héros sacrifie l’amour à son art, à son devoir… Avec Paganini (1925), le premier ouvrage du compositeur chanté par le ténor Richard Tauber, qui deviendra son interprète de prédilection, la formule s’impose. Suivront Le Tzarevitch (1927) et Frédérique (1928).

C’est au cours des représentations de Frédérique que se déclare le rhumatisme qui laisse Tauber pratiquement paralysé. Son état s’améliore peu à peu, mais sa démarche reste difficile. Il lui faut un rôle qui convienne à son infirmité. Lehár se souvient de La tunique jaune qui mettait en scène des dignitaires chinois à la démarche lente et majestueuse.

Le livret et la partition sont remaniés. La première du Pays du Sourire, donnée à Berlin le 10 octobre 1929 est triomphale. Près de vingt-cinq ans après La Veuve Joyeuse, Lehár tient un nouveau succès mondial. La version française est créée au théâtre Royal de Gand le 1er avril 1932 avec le ténor Louis Izar et à Paris, théâtre de la Gaîté-Lyrique, le 15 novembre de la même année, avec Willy Thunis dans Sou-Chong.

Franz Lehár compose encore Giuditta (1935). Agé alors de 65 ans, il cesse d’écrire pour le théâtre.

Nous avons longuement évoqué la carrière théâtrale de Franz Lehár. Or, nous lui devons également des valses (« L’or et l’argent »), des tangos, des musiques de films, des lieder et des pièces symphoniques.

Marié à une femme de religion juive, Lehár craint la menace des Nazis. Il retourne pendant la guerre dans sa Hongrie natale.

Sa femme disparaît en 1947 quelques mois avant Richard Tauber. Totalement désemparé, il meurt à son tour le 24 octobre 1948 à Bad Ischl (Autriche) où il résidait alors.

Jean-Claude Fournier

[1] C’est à Losoncz que se déroule l’action de l’opérette Rose de Noël, créée en 1958 au Châtelet par André Dassary et Nicole Broissin. Il s’agit d’un ouvrage « fabriqué » à partir de musiques inédites de Lehár ; le jeune compositeur est d’ailleurs l’un des personnages secondaires de l’action.

— Références
Vous retrouverez Franz Lehár dans « Opérette » n° 29, 45, 62, 91, 95, 110, 119 & 198. Si l’un de ces articles vous intéresse, vous pouvez le consulter en allant sur notre page « Revue “Opérette” »
Fiches disponibles: Le Comte de Luxembourg, Frasquita, Le Pays du Sourire, Rose de Noël, Le Tzarevitch, La Veuve Joyeuse

— Œuvres lyriques
Légende : opé = opérette, opé-rev = opérette-revue, o = opéra, sing = singspiel, vf = version française, vo = version originale,  [a] = « opérette enfantine en  5 tableaux »
Le chiffre indique le nombre d’actes.

Œuvres représentées en français

Création Titre Auteurs Nature Lieu de la création
1909
28 avr
Veuve joyeuse (La)
[Die Lustige Witwe]
Caillavet (Gaston Arman de), Flers (Robert de) opé 3 Paris, Apollo
vo: Vienne 1905
1911
19 janv
Amour Tzigane
[Zigeunerliebe]
Willy, Bénédict (Jean) opé 3 Belgique, Bruxelles, Th. Molière:
vo: Vienne 1910
vf: Marseille 1911
vf: Paris 1912
1911
4 juin
Comte de Luxembourg (Le)
[Der Graf von Luxemburg]
Bodanzky (Robert), Willner (Alfred-Maria) opé 3 Paris, Vaudeville (Bd des Capucines)
[en allemand]
vo: Vienne 1909
vf: Paris 1912
1911
14 déc
[ou 3 mai]
Trois amoureuses (Les)
[Der Mann mit den drei Frauen]
Ordonneau (Maurice) opé 3 Belgique, Bruxelles
Théâtre Molière
[Trois Amoureuses]
vo:Vienne 1908
vf: Paris 1912
1911
16 déc
Amour Tzigane
[Zigeunerliebe]
Willy, Bénédict (Jean) opé 3 Marseille, Opéra,
vo: Vienne 1910
vf: Bruxelles 1911
vf:Paris 1912
1912
13 mars
Comte de Luxembourg (Le)
[Der Graf von Luxemburg]
Caillavet (Gaston Arman de), Flers (Robert de), Bénédict (Jean) opé 3 Paris, Apollo
vo: Vienne 1909
vo: Paris 1910
1912
31 oct
Amour Tzigane
[Zigeunerliebe]
Willy, Bénédict (Jean) opé 3 Paris, Trianon-Lyrique
vo: Vienne 1910
vf: Bruxelles 1911
vf: Marseille 1911
1912
4 déc
Eva Ordonneau (Maurice), Bénédict (Jean) opé 3 Belgique, Bruxelles, Alhambra
vo: Vienne 1911
vf: Paris : 1924
1912 Trois amoureuses (Les)
[Der Mann mit den drei Frauen]
Ordonneau (Maurice) opé Paris, Scala
vo: Vienne 1908
vf: Bruxelles 1911
[Trois Amoureuses]
1913
21 déc [ou 1912]
Roi des montagnes (Le)
[Das Fürstenkind]
Ordonneau (Maurice), Bénédict (Jean) opé 3 Belgique, Bruxelles, Th. Molière
vo: Vienne 1909
vf: Paris 1914
1914
18 fév
Roi des montagnes (Le)
[Das Fürstenkind]
Ordonneau (Maurice), Bénédict (Jean) opé 3 Paris, Trianon-Lyrique
vo: Vienne 1909
vf: Bruxelles 1913
1923
20 oct [ou 8 déc]
Mazourka Bleue (La)
[Die blaue Mazur]
Dunan (Marcel) opé 3 Bastia
vf: Paris 1929
vo: Vienne 1920
1924
14 ou 15 mars
Danse des Libellules (La) Ferréol (Roger), Eddy (Max) opé 3 Paris, Bataclan
vo: Milan 1922
1924 Eva Meyrargue (Lucien) opé 3 Paris, Bataclan
vo: Vienne 1911
vf: Bruxelles 1912
1927
25 mai
Paganini Rivoire (André) opé 3 Aix-les-Bains
vo: Vienne 1925
vf: Paris 1928
1928
3 mars
Paganini Rivoire (André) opé 3 Paris, Gaîté-Lyrique
vo: Vienne 1925
vf: Aix-les-Bains 1927
1929
8 févr
Mazourka Bleue (La)
[Die blaue Mazur]
Dunan (Marcel) opé Paris, Bataclan
vo: Vienne 1920
vf: Bastia 1923
1929
16 avr
Tzarevitch (Le)
[Der Tzarewitsch]
Mackiels (Robert de), Bertal-Maubon opé 3 Lyon, Célestins
vo: Berlin 1927
vf: Paris 1935 [Rêve d’un soir]
1930
3 janv
Frédérique
[Friederike]
Rivoire (André) opé 3 Strasbourg
vo: Berlin 1928
Paris: 1930
1930
17 janv
Frédérique
[Friederike]
Rivoire (André) opé 3 Paris, Gaîté-Lyrique
vo: Berlin 1928
vf: Strasbourg 1930
1930
14 fév
Mam’zelle Clo-Clo
[Clo-Clo]
Veber (Pierre) opé 3 Suisse, Lausanne, Théâtre Bel Air
vo: Vienne 1924
1931
oct
Frasquita Eddy (Max), Marietti (Jean) opé 3 Le Havre
vo: Vienne 1922
Paris 1933
1932
1°avr
Pays du sourire (Le)
[Das Land des Lächelns]
Mauprey (André), Marietti (Jean) opé 3 Belgique, Gand
vo: Vienne 1923 [Die Gelbe Jacke] & Berlin 1929 [Das Land des Lächelns]
vf: Paris 1932
1932
10 ou 15 nov
Pays du sourire (Le)
[Das Land des Lächelns]
Mauprey (André), Marietti (Jean) opé 3 Paris, Gaîté-Lyrique
vo: Vienne 1923 [Die Gelbe Jacke] & Berlin 1929 [Das Land des Lächelns]
vf: Gand 1932
1933
5 mai
Frasquita Eddy (Max), Marietti (Jean) opé 3 Paris, Opéra-Comique (Favart)
vo: Vienne 1922
vf: Le Havre 1922
1935
30 janv
Rêve d’un soir
[nouveau titre du Tzarevitch]
[Der Zarewitsch]
Mackiels (Robert de), Bertal-Maubon opé 3 Paris, Porte-St-Martin
vo: Berlin 1927
vf: Lyon 1929
1935
17 mai
Giuditta Mauprey (André) opé Belgique, Bruxelles, Monnaie
vo: Vienne 1934
France(?) : 1935
1935
31 oct
Giuditta Mauprey (André) opé France (?)
vo: Vienne 1934
vf: Bruxelles 1935
1935
2 nov
[ou 29 oct]
Chanson du bonheur (La)
[Schön ist die Welt]
Mauprey (André) opé Paris, Gaîté-Lyrique
vo: Berlin 1931
1938
févr
Pierre et Paul au pays de Cocagne
[Peter und Paul reisen ins Schlaraffenland]
Mauprey (André), Rouvray (Fernand) [a] Paris, Gaîté-Lyrique
vo: Vienne 1906
1958
20 déc
Rose de Noël [1] Vincy (Raymond) opé 2 Paris, Châtelet

[1] airs inédits adaptés par le professeur Rekaï, arrangements musicaux de Bonneau (Paul)]

Versions originales ou œuvres non représentées en français

Création Titre Auteurs Nature Lieu de la création
1891 Kürassier (Der) Ruthner (Gustav) o non représenté; composé en 1891
1893 Rodrigo Micoch (Rudolf) o 1 non représenté;
1896
27 nov
Kukuschka Falzari (Felix), Kalbeck (Max) o 3 Allemagne, Leipzig, Stadttheater
2° vers.: Brno 1905 [Tatjana]
1901 Fräulein Leutnant
[Mademoiselle Lieutenant]
? sing non représenté
1901 Arabella die Kubanerin
[Arabella la Cubaine]
Schmidt (Gustav) ? composé en 1901, inachevé
1901 Club-Baby (Das) ? ? non représenté
1902
21 nov
Wiener Frauen [Der Klavierstimme] Tann-Bergler (Ottokar), Norini (Emil) opé Autriche, Vienne, Theater an der Wien
2° vers.:Leipzig 1906 [Der Schlüssel zum Paradies]
1902
20 déc
Rastelbinder (Der)
[Le réparateur de chaudrons]
Léon (Victor) opé 1/2 Autriche, Vienne, Carltheater
1904
20 janv
Göttergatte (Der)
[Le mari idéal]
Léon (Victor), Stein (Leo) opé 3 Autriche, Vienne, Carltheater
2° vers.: Vienne 1913 [Die Ideale Gattin]
3° vers.: Vienne 1921 [Die Tangokönigin]
1904
22 déc
Juxheirat (Die)
[Mariage pour rire]
Bauer (Julius) opé 3 Autriche, Vienne, Theater an der Wien
1905
4 fév
Tatjana Falzari (Felix), Kalbeck (Max) o 3 Autriche (Empire), Brünn, [actuel. Rép.Tchèque, Brno]
1°vers.: Leipzig 1896 [Kukuschka]
1905
30 déc
Lustige Witwe (Die)
[La Veuve Joyeuse]
Léon (Victor), Stein (Leo) opé 3 Autriche, Vienne, Theater an der Wien
vf: Paris 1909
1906
oct
Schlüssel zum Paradies (Der) Norini (Emil), Horst (Julius) opé Allemagne, Leipzig
1°vers.: Vienne 1902 [Wiener Frauen]
1906
1°déc
Peter und Paul reisen ins Schlaraffenland
[Pierre et Paul au pays de Cocagne]
Grünbaum (Fritz), Bodanzky (Robert) [a] Autriche, Vienne, Theater an der Wien
vf: Paris 1938
1907
5 janv
Mytislav der Modern
[Mytislaw le moderne]
Grünbaum (Fritz), Bodanzky (Robert) opé 1 Autriche, Vienne, Kabarett « Hölle »
1908
21 janv
Mann mit den drei Frauen (Der)
[L’homme aux trois femmes]
Bauer (Julius) opé 3 Autriche, Vienne, Theater an der Wien
vf: Bruxelles 1911 [Trois Amoureuses]
vf: Paris 1912
1909
7 oct
Fürstenkind (Das)
[Le roi des montagnes]
Léon (Victor) opé 2 Autriche, Vienne, Theater an der Wien
Nlle version : 1932 [Der Fürst der Berge]
vf: Bruxelles 1913
vf: Paris 1914
1909
12 nov
Graf von Luxemburg (Der)
[Le comte de Luxembourg]
Willner (Alfred-Maria), Bodanzky (Robert) opé 3 Autriche, Vienne, Theater an der Wien
vo: Paris 1910
vf: Paris 1912
1910
8 janv
Zigeunerliebe
[Amour Tzigane]
Willner (Alfred-Maria), Bodanzky (Robert) opé 3 Autriche, Vienne, Carltheater
vf: Bruxelles 1911
vf: Marseille 1911vf: Paris 1912
1910
20 déc
Rosenstock und Edelweiss
[Rosier et Edelweiss]
Bauer (Julius) sing 1 Autriche, Vienne, Kabarett « Hölle »
1911
7 janv
Spieluhr (Die)
[Pendule à musique]
Zasche (Theo), Deutsch-German (Alfred) cm Autriche, Vienne, Kabarett « Hölle »
1911
24 nov
Eva oder Die Fabrikmädel
[Eva ou l’ouvrière d’usine]
Willner (Alfred-Maria), Bodanzky (Robert) opé 3 Autriche, Vienne, Theater an der Wien
vf: Bruxelles 1912
vf:Paris : 1924
1913
11 oct
Ideale Gattin (Die)
[L’épouse idéale]
Brammer (Julius), Grünwald (Alfred) opé 3 Autriche, Vienne, Theater an der Wien
1° vers.: Vienne 1904 [Der Göttergatte
3° vers.: Vienne 1921 [Die Tangokönigin]
1914
30 janv
Endlich allein
[Enfin seul!]
Willner (Alfred-Maria), Bodanzky (Robert) opé 3 Autriche, Vienne, Theater an der Wien
2°vers.:Berlin 1931 [Schön ist die Welt]
1916
14 janv
Sterngucker (Der)
[L’Astronome]
Löhner-Beda (Fritz), Willner (Alfred-Maria) sing 3 Autriche, Vienne, Theater in der Josefstadt
2°vo 27 sept 1916
2° vers.:Milan 1922 [La Danza delle libellule]
1918
1°janv
Pacsirta (A)
[Wo die Lerche singt]
[Où l’alouette chante]
Willner (Alfred-Maria), Reichert (Heinz), Martos (Ferenc) opé 3 Hongrie, Budapest, Király-Szinház
[Vienne, Theater an der Wien 27 mars 1918]
1920
28 mai
Blaue Mazur (Die)
[La Mazourka Bleue]
Stein (Leo), Jenbach (Bela) opé 3 Autriche, Vienne, Theater an der Wien
vf: Bastia 1923
vf: Paris 1929
1921
9 sept
Tangokönigin (Die)
[La Reine du Tango)
Brammer (Julius), Grünwald (Alfred) opé 3 Autriche, Vienne, Apollotheater
1° vers.: Vienne 1904 [Der Göttergatte
2° vers.: Vienne 1913 [Die Ideale Gattin]
1922
20 janv
Frühling
[Printemps]
Eger (Rudolf) sing 1 Autriche, Vienne, Kabarett « Hölle »
[Nlle version : Frülingsmädel 1928]
1922
3 mai
Danza delle Libellule (La)
[La Danse des Libellules]
Lombardo (Carlo) opé 3 Italie, Milan, Teatro Lirico [en italien]
1°vers. : 1916 [Der Sterngucker]
3° vers.: 1923 [en allemand] [Libellentanz]
vf: Paris 1924
1922
12 mai
Frasquita Willner (Alfred-Maria), Reichert (Heinz) opé 3 Autriche, Vienne, Theater an der Wien
vf: Le Havre 1931
1923
9 fév
Gelbe Jacke (Die)
[La Tunique Jaune]
Léon (Victor) opé Autriche, Vienne, Theater an der Wien
2°vers.: Berlin 1929 [Das Land des Lächelns]
1923
31 mars
Libellentanz
[version allemande de La Danza delle Libellule]
Lombardo (Carlo), Willner (Alfred-Maria) opé-rev 3 Autriche, Vienne, Stadttheater
C: Milan 1922
1924
8 mars
Clo-Clo
[Mam’zelle Clo-Clo]
Jenbach (Bela) opé 3 Autriche, Vienne, Bürgertheater
vf: Lausanne 1930
1925
30 oct
Paganini Knepler (Paul), Jenbach (Bela) opé 3 Autriche, Vienne, Johann Strauss Theater
vf: Aix-les-Bains 1927
vf: Paris 1928
1926
30 déc
Gigolette Lombardo (Carlo), Forzano (Giovacchino) opé 3 Italie, Milan, Teatro Lirico
1927
16 fév
Zarewitsch (Der)
[Le Tzarevitch]
Jenbach (Bela), Reichert (Heinz) opé 3 Allemagne, Berlin, Deutsches-Künstlertheater
vf: Lyon 1929
vf: Paris 1935 [Rêve d’un soir]
1928
29 mai
Frühlingsmädel
[La jeune fille du printemps]
[Nlle version de: Frühling]
Eger (Rudolf) opé 1 Allemagne, Berlin, Neues Theater am Zoo
1928
4 oct
Friederike
[Frédérique]
Herzer (Ludwig), Löhner-Beda (Fritz) sing 3 Allemagne, Berlin, Metropoltheater
vf: Strasbourg 1930
1929
10 oct
Land des Lächelns (Das)
[Le Pays du Sourire]
Herzer (Ludwig), Löhner-Beda (Fritz) opé 3 Allemagne, Berlin, Metropoltheater
1° vers.: Vienne 1923 [Die Gelbe Jacke]
vf: Gand 1932
vf: Paris 1932
1930
3 déc
Schön ist die Welt
[Le monde est beau ou La Chanson du Bonheur]
Herzer (Ludwig), Löhner-Beda (Fritz) opé Allemagne, Berlin, Metropoltheater
1° vers.: Vienne 1914 [Endlich allein
vf: Paris 1935
1932
25 sept
Fürst der Berge (Der)
[Le Roi des Montagnes]
Léon (Victor) opé 2 Allemagne, Berlin
[Nlle version de Das Fürstenkind, 1909]
1934
20 janv
Giuditta Knepler (Paul), Löhner-Beda (Fritz) opé Autriche, Vienne, Staatsoper
vf: Bruxelles 1935
1943
20fév
Garaboncias diak ? opé Hongrie, Budapest [Zigeunerliebe]

[1] arrangé par Lombardo(Carlo)

Dernière modification: 29/02/2024

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