Franz Lehár est né à Komárom (Autriche-Hongrie), actuellement Komárno (Slovaquie), le 30 avril 1870… dans une garnison, où son père, chef de musique militaire, était affecté.
On raconte que ce dernier, qui venait de Moravie, avait pour ancêtre un certain marquis de La Harde, rescapé de l’armée napoléonienne. Vers 1800, très misérable, il aurait échoué en Moravie où une jeune paysanne l’aurait recueilli par pitié. Et il l’aurait peu après épousée.
Ses descendants oublièrent le marquisat, devinrent de simples agriculteurs et le nom se transforma en Lehár. Pourquoi pas !
Lehár père changeait souvent de garnison et sa progéniture se retrouva dans différentes villes de l’Empire austro-hongrois où il s’imprégna de la musique folklorique des régions où il faisait escale. Mais son instruction risquait d’en pâtir. Franz fut donc mis en pension à Budapest, puis en Moravie. Là, à l’âge de 12 ans, il se décide déjà pour la carrière musicale.
Le père est tout d’abord réticent (il voulait que son fils devienne médecin), mais finit par accepter qu’il s’inscrive au conservatoire de Prague, classe de violon.
La vie était rude, le jeune homme n’ayant guère d’argent de poche pour subsister, tout comme Puccini dont il fit la connaissance et à qui il allait toujours vouer une grande amitié. Ses études à Prague lui furent très profitables. Plus tard, Dvorak lui conseillera de se consacrer à la composition. Brahms, à qui il soumit deux sonates, l’encouragea également.
Il quitte le conservatoire, son diplôme de violoniste en poche. Il lui faut désormais gagner sa vie.
Après un engagement à Barmen-Elberfeld, il rejoint son père à Vienne ; ce dernier cherche un premier violon. Franz s’engage dans l’armée autrichienne et obtient le poste. Son voisin de pupitre n’est autre que Leo Fall.
En 1890, Lehár fils écrit des danses que l’on commence à jouer. Mais il ne tient guère en place et profite d’une opportunité pour rejoindre la garnison de Losoncz où il est nommé chef de musique d’un régiment hongrois (1). Trois ans plus tard, le jeune homme participe à un concours d’opéra. Il commet Rodrigo, qui n’obtient pas le prix et qui ne sera jamais joué.
Une dispute avec un officier supérieur le conduit à démissionner. Son talent lui permet d’obtenir la place de chef d’orchestre de la marine de guerre à Pola sur l’Adriatique.
Sa carrière peu à peu se dessine. En 1896, il compose un opéra, Kukuscha, qu’il réussit à faire jouer au théâtre de Leipzig. Succès d’estime…
La vie militaire commence à lui peser, mais la mort de son père (1898), le conduit à prendre sa place. Il change une fois encore de garnison et se retrouve à Vienne…
L’armée ne sera bientôt pour lui qu’un souvenir. Voici Lehár à la tête de l’orchestre du célèbre théâtre An der Wien, ce qui ne l’empêche pas de conduire celui du Grand Patinage où il est remarqué par la fille du célèbre librettiste Victor Léon. La demoiselle le recommande à son père. Réticent, le papa finit par confier au jeune compositeur le livret de Der Rastelbinder (« Le raccommodeur de chaudrons »). Il y a quelques grincements du côté du théâtre An der Wien pour lequel Lehár prépare au même moment Wiener Frauen (« Les femmes de Vienne »). Der Rastelbinder finit par être joué, avec un certain succès, ma foi, au Carl Theater (1902), tout comme Wiener Frauen d’ailleurs au théâtre An der Wien. Lehár compose quelques ouvrages qui montrent ses dispositions, mais il ne s’impose pas encore.
Vers 1903,Victor Léon, à la recherche de nouvelles idées, tombe sur une pièce française d’Henri Meilhac, L’attaché d’ambassade. Avec son collaborateur habituel, Leo Stein il écrit un livret d’opérette. Il commande la partition à Richard Heuberger. Ce dernier est peu inspiré par le sujet et les auteurs reprennent leur livret.
Le secrétaire du théâtre An der Wien recommande Lehár. Léon, qui est fâché avec Lehár, est réticent. Franz finit par être accepté. Le musicien travaille d’arrache-pied. Mais les directeurs du théâtre s’attendent à un fiasco et limitent les dépenses de mise en scène, de costumes et de décors. Du côté des auteurs et des artistes, on est plus confiant.
Le 28 décembre 1905, La Veuve Joyeuse n’est pas la catastrophe annoncée, mais le succès n’est malgré tout pas déterminant. Un impresario berlinois, qui se trouvait dans la salle, est, lui, enthousiasmé. Il décide de monter l’ouvrage à Berlin. La première a lieu le 1er décembre 1906. C’est cette date qui marque le point de départ du triomphe mondial de La Veuve Joyeuse. Rappelons qu’à Paris, l’ouvrage est créé le 28 avril 1909 au théâtre de l’Apollo avec Henri Defreyn et Constance Drever.
Franz Lehár est désormais célèbre.
Commence alors une période où le compositeur met en scène dans ses ouvrages : le jeune premier et la diva. Ils s’aiment (acte I). Ils se marient (acte III), mais doivent surmonter un malentendu (acte II). Nous rencontrons également le vieux baron amoureux lui aussi de la diva. Peine perdue, l’acte III lui sera fatal. Le comique, incontournable, finit par arranger les choses. Parfois une fantaisiste, flanquée d’un ténor, traverse l’action sans la contrarier. Le spectateur a depuis longtemps compris quel serait le dénouement, mais il feint l’ignorer, entièrement qu’il est sous le charme de la musique facile, légère et envoûtante de Franz Lehár.
Les années suivantes, il présente à Vienne des ouvrages qui auront un retentissement moindre : Peter und Paul reisen in Schlaraffenland (1906), Mitislaw der Modeme (1907) et Das Fürstenkind (1909).
Le second grand succès de Lehár, Le Comte de Luxembourg, est créé à Vienne le 12 novembre 1909 et à Paris en 1912. Amour Tzigane (Vienne, 1910) et Eva (1911) sont également joués à Paris. On citera encore Le Chant de l’Alouette (1918), Frasquita (1922) et La Danse des Libellules créée en Italie (1922).
Au début des années vingt, Lehár renoue avec son ami Puccini qui est en train de travailler sur Turandot, l’opéra que la mort l’empêchera de terminer. Est-ce cet ouvrage qui incite Lehár à chercher une nouvelle source d’inspiration dans l’exotisme extrême-oriental ? On peut le penser.
Quoi qu’il en soit il compose une Tunique Jaune qui est créée au théâtre An der Wien le 9 février 1923. Pourtant bien accueilli par le public, l’ouvrage n’atteint pas la centième représentation et tombe provisoirement dans l’oubli.
Un Lehár deuxième manière s’impose alors. Il était déjà apparu avec Le Chant de l’alouette qui préfigurait une série d’ouvrages où le « happy end » final n’était plus de mise. Le héros sacrifie l’amour à son art, à son devoir… Avec Paganini (1925), le premier ouvrage du compositeur chanté par le ténor Richard Tauber, qui deviendra son interprète de prédilection, la formule s’impose. Suivront Le Tzarevitch (1927) et Frédérique (1928).
C’est au cours des représentations de Frédérique que se déclare le rhumatisme qui laisse Tauber pratiquement paralysé. Son état s’améliore peu à peu, mais sa démarche reste difficile. Il lui faut un rôle qui convienne à son infirmité. Lehár se souvient de La tunique jaune qui mettait en scène des dignitaires chinois à la démarche lente et majestueuse.
Le livret et la partition sont remaniés. La première du Pays du Sourire, donnée à Berlin le 10 octobre 1929 est triomphale. Près de vingt-cinq ans après La Veuve Joyeuse, Lehár tient un nouveau succès mondial. La version française est créée au théâtre Royal de Gand le 1er avril 1932 avec le ténor Louis Izar et à Paris, théâtre de la Gaîté-Lyrique, le 15 novembre de la même année, avec Willy Thunis dans Sou-Chong.
Franz Lehár compose encore Giuditta (1935). Agé alors de 65 ans, il cesse d’écrire pour le théâtre.
Nous avons longuement évoqué la carrière théâtrale de Franz Lehár. Or, nous lui devons également des valses (« L’or et l’argent »), des tangos, des musiques de films, des lieder et des pièces symphoniques.
Marié à une femme de religion juive, Lehár craint la menace des Nazis. Il retourne pendant la guerre dans sa Hongrie natale.
Sa femme disparaît en 1947 quelques mois avant Richard Tauber. Totalement désemparé, il meurt à son tour le 24 octobre 1948 à Bad Ischl (Autriche) où il résidait alors.
Jean-Claude Fournier
[1] C’est à Losoncz que se déroule l’action de l’opérette Rose de Noël, créée en 1958 au Châtelet par André Dassary et Nicole Broissin. Il s’agit d’un ouvrage « fabriqué » à partir de musiques inédites de Lehár ; le jeune compositeur est d’ailleurs l’un des personnages secondaires de l’action.
— Références
Vous retrouverez Franz Lehár dans « Opérette » n° 29, 45, 62, 91, 95, 110, 119 & 198. Si l’un de ces articles vous intéresse, vous pouvez le consulter en allant sur notre page « Revue “Opérette” »
Fiches disponibles: Le Comte de Luxembourg, Frasquita, La Mazourka bleue, Le Pays du Sourire, Rose de Noël, Le Tzarevitch, La Veuve Joyeuse
Dossiers disponibles: Franz Lehár, Amour tzigane, Frasquita, Paganini, La Veuve Joyeuse
— Œuvres lyriques
Légende : opé = opérette, opé-rev = opérette-revue, o = opéra, sing = singspiel, vf = version française, vo = version originale, [a] = « opérette enfantine en 5 tableaux »
Le chiffre indique le nombre d’actes.
Œuvres représentées en français
Création | Titre | Auteurs | Nature | Lieu de la création |
1909 28 avr |
Veuve joyeuse (La) [Die Lustige Witwe] |
Caillavet (Gaston Arman de), Flers (Robert de) | opé 3 | Paris, Apollo vo: Vienne 1905 |
1911 19 janv |
Amour Tzigane [Zigeunerliebe] |
Willy, Bénédict (Jean) | opé 3 | Belgique, Bruxelles, Th. Molière: vo: Vienne 1910 vf: Marseille 1911 vf: Paris 1912 |
1911 4 juin |
Comte de Luxembourg (Le) [Der Graf von Luxemburg] |
Bodanzky (Robert), Willner (Alfred-Maria) | opé 3 | Paris, Vaudeville (Bd des Capucines) [en allemand] vo: Vienne 1909 vf: Paris 1912 |
1911 14 déc [ou 3 mai] |
Trois amoureuses (Les) [Der Mann mit den drei Frauen] |
Ordonneau (Maurice) | opé 3 | Belgique, Bruxelles Théâtre Molière [Trois Amoureuses] vo:Vienne 1908 vf: Paris 1912 |
1911 16 déc |
Amour Tzigane [Zigeunerliebe] |
Willy, Bénédict (Jean) | opé 3 | Marseille, Opéra, vo: Vienne 1910 vf: Bruxelles 1911 vf:Paris 1912 |
1912 13 mars |
Comte de Luxembourg (Le) [Der Graf von Luxemburg] |
Caillavet (Gaston Arman de), Flers (Robert de), Bénédict (Jean) | opé 3 | Paris, Apollo vo: Vienne 1909 vo: Paris 1910 |
1912 31 oct |
Amour Tzigane [Zigeunerliebe] |
Willy, Bénédict (Jean) | opé 3 | Paris, Trianon-Lyrique vo: Vienne 1910 vf: Bruxelles 1911 vf: Marseille 1911 |
1912 4 déc |
Eva | Ordonneau (Maurice), Bénédict (Jean) | opé 3 | Belgique, Bruxelles, Alhambra vo: Vienne 1911 vf: Paris : 1924 |
1912 | Trois amoureuses (Les) [Der Mann mit den drei Frauen] |
Ordonneau (Maurice) | opé | Paris, Scala vo: Vienne 1908 vf: Bruxelles 1911 [Trois Amoureuses] |
1913 21 déc [ou 1912] |
Roi des montagnes (Le) [Das Fürstenkind] |
Ordonneau (Maurice), Bénédict (Jean) | opé 3 | Belgique, Bruxelles, Th. Molière vo: Vienne 1909 vf: Paris 1914 |
1914 18 fév |
Roi des montagnes (Le) [Das Fürstenkind] |
Ordonneau (Maurice), Bénédict (Jean) | opé 3 | Paris, Trianon-Lyrique vo: Vienne 1909 vf: Bruxelles 1913 |
1923 20 oct [ou 8 déc] |
Mazourka Bleue (La) [Die blaue Mazur] |
Dunan (Marcel) | opé 3 | Bastia vf: Paris 1929 vo: Vienne 1920 |
1924 14 ou 15 mars |
Danse des Libellules (La) | Ferréol (Roger), Eddy (Max) | opé 3 | Paris, Bataclan vo: Milan 1922 |
1924 | Eva | Meyrargue (Lucien) | opé 3 | Paris, Bataclan vo: Vienne 1911 vf: Bruxelles 1912 |
1927 25 mai |
Paganini | Rivoire (André) | opé 3 | Aix-les-Bains vo: Vienne 1925 vf: Paris 1928 |
1928 3 mars |
Paganini | Rivoire (André) | opé 3 | Paris, Gaîté-Lyrique vo: Vienne 1925 vf: Aix-les-Bains 1927 |
1929 8 févr |
Mazourka Bleue (La) [Die blaue Mazur] |
Dunan (Marcel) | opé | Paris, Bataclan vo: Vienne 1920 vf: Bastia 1923 |
1929 16 avr |
Tzarevitch (Le) [Der Tzarewitsch] |
Mackiels (Robert de), Bertal-Maubon | opé 3 | Lyon, Célestins vo: Berlin 1927 vf: Paris 1935 [Rêve d’un soir] |
1930 3 janv |
Frédérique [Friederike] |
Rivoire (André) | opé 3 | Strasbourg vo: Berlin 1928 Paris: 1930 |
1930 17 janv |
Frédérique [Friederike] |
Rivoire (André) | opé 3 | Paris, Gaîté-Lyrique vo: Berlin 1928 vf: Strasbourg 1930 |
1930 14 fév |
Mam’zelle Clo-Clo [Clo-Clo] |
Veber (Pierre) | opé 3 | Suisse, Lausanne, Théâtre Bel Air vo: Vienne 1924 |
1931 oct |
Frasquita | Eddy (Max), Marietti (Jean) | opé 3 | Le Havre vo: Vienne 1922 Paris 1933 |
1932 1°avr |
Pays du sourire (Le) [Das Land des Lächelns] |
Mauprey (André), Marietti (Jean) | opé 3 | Belgique, Gand vo: Vienne 1923 [Die Gelbe Jacke] & Berlin 1929 [Das Land des Lächelns] vf: Paris 1932 |
1932 10 ou 15 nov |
Pays du sourire (Le) [Das Land des Lächelns] |
Mauprey (André), Marietti (Jean) | opé 3 | Paris, Gaîté-Lyrique vo: Vienne 1923 [Die Gelbe Jacke] & Berlin 1929 [Das Land des Lächelns] vf: Gand 1932 |
1933 5 mai |
Frasquita | Eddy (Max), Marietti (Jean) | opé 3 | Paris, Opéra-Comique (Favart) vo: Vienne 1922 vf: Le Havre 1922 |
1935 30 janv |
Rêve d’un soir [nouveau titre du Tzarevitch] [Der Zarewitsch] |
Mackiels (Robert de), Bertal-Maubon | opé 3 | Paris, Porte-St-Martin vo: Berlin 1927 vf: Lyon 1929 |
1935 17 mai |
Giuditta | Mauprey (André) | opé | Belgique, Bruxelles, Monnaie vo: Vienne 1934 France(?) : 1935 |
1935 31 oct |
Giuditta | Mauprey (André) | opé | France (?) vo: Vienne 1934 vf: Bruxelles 1935 |
1935 2 nov [ou 29 oct] |
Chanson du bonheur (La) [Schön ist die Welt] |
Mauprey (André) | opé | Paris, Gaîté-Lyrique vo: Berlin 1931 |
1938 févr |
Pierre et Paul au pays de Cocagne [Peter und Paul reisen ins Schlaraffenland] |
Mauprey (André), Rouvray (Fernand) | [a] | Paris, Gaîté-Lyrique vo: Vienne 1906 |
1958 20 déc |
Rose de Noël [1] | Vincy (Raymond) | opé 2 | Paris, Châtelet |
[1] airs inédits adaptés par le professeur Rekaï, arrangements musicaux de Bonneau (Paul)]
Versions originales ou œuvres non représentées en français
Création | Titre | Auteurs | Nature | Lieu de la création |
1891 | Kürassier (Der) | Ruthner (Gustav) | o | non représenté; composé en 1891 |
1893 | Rodrigo | Micoch (Rudolf) | o 1 | non représenté; |
1896 27 nov |
Kukuschka | Falzari (Felix), Kalbeck (Max) | o 3 | Allemagne, Leipzig, Stadttheater 2° vers.: Brno 1905 [Tatjana] |
1901 | Fräulein Leutnant [Mademoiselle Lieutenant] |
? | sing | non représenté |
1901 | Arabella die Kubanerin [Arabella la Cubaine] |
Schmidt (Gustav) | ? | composé en 1901, inachevé |
1901 | Club-Baby (Das) | ? | ? | non représenté |
1902 21 nov |
Wiener Frauen [Der Klavierstimme] | Tann-Bergler (Ottokar), Norini (Emil) | opé | Autriche, Vienne, Theater an der Wien 2° vers.:Leipzig 1906 [Der Schlüssel zum Paradies] |
1902 20 déc |
Rastelbinder (Der) [Le réparateur de chaudrons] |
Léon (Victor) | opé 1/2 | Autriche, Vienne, Carltheater |
1904 20 janv |
Göttergatte (Der) [Le mari idéal] |
Léon (Victor), Stein (Leo) | opé 3 | Autriche, Vienne, Carltheater 2° vers.: Vienne 1913 [Die Ideale Gattin] 3° vers.: Vienne 1921 [Die Tangokönigin] |
1904 22 déc |
Juxheirat (Die) [Mariage pour rire] |
Bauer (Julius) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien |
1905 4 fév |
Tatjana | Falzari (Felix), Kalbeck (Max) | o 3 | Autriche (Empire), Brünn, [actuel. Rép.Tchèque, Brno] 1°vers.: Leipzig 1896 [Kukuschka] |
1905 30 déc |
Lustige Witwe (Die) [La Veuve Joyeuse] |
Léon (Victor), Stein (Leo) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien vf: Paris 1909 |
1906 oct |
Schlüssel zum Paradies (Der) | Norini (Emil), Horst (Julius) | opé | Allemagne, Leipzig 1°vers.: Vienne 1902 [Wiener Frauen] |
1906 1°déc |
Peter und Paul reisen ins Schlaraffenland [Pierre et Paul au pays de Cocagne] |
Grünbaum (Fritz), Bodanzky (Robert) | [a] | Autriche, Vienne, Theater an der Wien vf: Paris 1938 |
1907 5 janv |
Mytislav der Modern [Mytislaw le moderne] |
Grünbaum (Fritz), Bodanzky (Robert) | opé 1 | Autriche, Vienne, Kabarett « Hölle » |
1908 21 janv |
Mann mit den drei Frauen (Der) [L’homme aux trois femmes] |
Bauer (Julius) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien vf: Bruxelles 1911 [Trois Amoureuses] vf: Paris 1912 |
1909 7 oct |
Fürstenkind (Das) [Le roi des montagnes] |
Léon (Victor) | opé 2 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien Nlle version : 1932 [Der Fürst der Berge] vf: Bruxelles 1913 vf: Paris 1914 |
1909 12 nov |
Graf von Luxemburg (Der) [Le comte de Luxembourg] |
Willner (Alfred-Maria), Bodanzky (Robert) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien vo: Paris 1910 vf: Paris 1912 |
1910 8 janv |
Zigeunerliebe [Amour Tzigane] |
Willner (Alfred-Maria), Bodanzky (Robert) | opé 3 | Autriche, Vienne, Carltheater vf: Bruxelles 1911 vf: Marseille 1911vf: Paris 1912 |
1910 20 déc |
Rosenstock und Edelweiss [Rosier et Edelweiss] |
Bauer (Julius) | sing 1 | Autriche, Vienne, Kabarett « Hölle » |
1911 7 janv |
Spieluhr (Die) [Pendule à musique] |
Zasche (Theo), Deutsch-German (Alfred) | cm | Autriche, Vienne, Kabarett « Hölle » |
1911 24 nov |
Eva oder Die Fabrikmädel [Eva ou l’ouvrière d’usine] |
Willner (Alfred-Maria), Bodanzky (Robert) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien vf: Bruxelles 1912 vf:Paris : 1924 |
1913 11 oct |
Ideale Gattin (Die) [L’épouse idéale] |
Brammer (Julius), Grünwald (Alfred) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien 1° vers.: Vienne 1904 [Der Göttergatte 3° vers.: Vienne 1921 [Die Tangokönigin] |
1914 30 janv |
Endlich allein [Enfin seul!] |
Willner (Alfred-Maria), Bodanzky (Robert) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien 2°vers.:Berlin 1931 [Schön ist die Welt] |
1916 14 janv |
Sterngucker (Der) [L’Astronome] |
Löhner-Beda (Fritz), Willner (Alfred-Maria) | sing 3 | Autriche, Vienne, Theater in der Josefstadt 2°vo 27 sept 1916 2° vers.:Milan 1922 [La Danza delle libellule] |
1918 1°janv |
Pacsirta (A) [Wo die Lerche singt] [Où l’alouette chante] |
Willner (Alfred-Maria), Reichert (Heinz), Martos (Ferenc) | opé 3 | Hongrie, Budapest, Király-Szinház [Vienne, Theater an der Wien 27 mars 1918] |
1920 28 mai |
Blaue Mazur (Die) [La Mazourka Bleue] |
Stein (Leo), Jenbach (Bela) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien vf: Bastia 1923 vf: Paris 1929 |
1921 9 sept |
Tangokönigin (Die) [La Reine du Tango) |
Brammer (Julius), Grünwald (Alfred) | opé 3 | Autriche, Vienne, Apollotheater 1° vers.: Vienne 1904 [Der Göttergatte 2° vers.: Vienne 1913 [Die Ideale Gattin] |
1922 20 janv |
Frühling [Printemps] |
Eger (Rudolf) | sing 1 | Autriche, Vienne, Kabarett « Hölle » [Nlle version : Frülingsmädel 1928] |
1922 3 mai |
Danza delle Libellule (La) [La Danse des Libellules] |
Lombardo (Carlo) | opé 3 | Italie, Milan, Teatro Lirico [en italien] 1°vers. : 1916 [Der Sterngucker] 3° vers.: 1923 [en allemand] [Libellentanz] vf: Paris 1924 |
1922 12 mai |
Frasquita | Willner (Alfred-Maria), Reichert (Heinz) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien vf: Le Havre 1931 |
1923 9 fév |
Gelbe Jacke (Die) [La Tunique Jaune] |
Léon (Victor) | opé | Autriche, Vienne, Theater an der Wien 2°vers.: Berlin 1929 [Das Land des Lächelns] |
1923 31 mars |
Libellentanz [version allemande de La Danza delle Libellule] |
Lombardo (Carlo), Willner (Alfred-Maria) | opé-rev 3 | Autriche, Vienne, Stadttheater C: Milan 1922 |
1924 8 mars |
Clo-Clo [Mam’zelle Clo-Clo] |
Jenbach (Bela) | opé 3 | Autriche, Vienne, Bürgertheater vf: Lausanne 1930 |
1925 30 oct |
Paganini | Knepler (Paul), Jenbach (Bela) | opé 3 | Autriche, Vienne, Johann Strauss Theater vf: Aix-les-Bains 1927 vf: Paris 1928 |
1926 30 déc |
Gigolette | Lombardo (Carlo), Forzano (Giovacchino) | opé 3 | Italie, Milan, Teatro Lirico |
1927 16 fév |
Zarewitsch (Der) [Le Tzarevitch] |
Jenbach (Bela), Reichert (Heinz) | opé 3 | Allemagne, Berlin, Deutsches-Künstlertheater vf: Lyon 1929 vf: Paris 1935 [Rêve d’un soir] |
1928 29 mai |
Frühlingsmädel [La jeune fille du printemps] [Nlle version de: Frühling] |
Eger (Rudolf) | opé 1 | Allemagne, Berlin, Neues Theater am Zoo |
1928 4 oct |
Friederike [Frédérique] |
Herzer (Ludwig), Löhner-Beda (Fritz) | sing 3 | Allemagne, Berlin, Metropoltheater vf: Strasbourg 1930 |
1929 10 oct |
Land des Lächelns (Das) [Le Pays du Sourire] |
Herzer (Ludwig), Löhner-Beda (Fritz) | opé 3 | Allemagne, Berlin, Metropoltheater 1° vers.: Vienne 1923 [Die Gelbe Jacke] vf: Gand 1932 vf: Paris 1932 |
1930 3 déc |
Schön ist die Welt [Le monde est beau ou La Chanson du Bonheur] |
Herzer (Ludwig), Löhner-Beda (Fritz) | opé | Allemagne, Berlin, Metropoltheater 1° vers.: Vienne 1914 [Endlich allein vf: Paris 1935 |
1932 25 sept |
Fürst der Berge (Der) [Le Roi des Montagnes] |
Léon (Victor) | opé 2 | Allemagne, Berlin [Nlle version de Das Fürstenkind, 1909] |
1934 20 janv |
Giuditta | Knepler (Paul), Löhner-Beda (Fritz) | opé | Autriche, Vienne, Staatsoper vf: Bruxelles 1935 |
1943 20fév |
Garaboncias diak | ? | opé | Hongrie, Budapest [Zigeunerliebe] |
[1] arrangé par Lombardo(Carlo)
Dernière modification: 29/02/2024