Ce festival s’est déroulé avec succès en proposant une programmation riche tant en productions scéniques qu’en concerts et rencontres musicales. Au total, nous avons pu applaudir cinq ouvrages soigneusement choisis parmi le répertoire, ainsi que six rendez-vous concert-rencontre avec les artistes.
Gipsy, de Francis Lopez, a ouvert le bal avec une production montée en février dernier au Casino Barrière de Toulouse,(voir article de Didier Roumilhac) dans la mise en scène de Christian Blain. Nous avions chroniqué l’événement dans nos colonnes à ce moment ; les changements majeurs dans la distribution résident dans la prise de rôle de Liane de Pougy par Chloé Chaume (remplaçant Amélie Robins), ainsi que celle de Jean-Pierre Duclos qui occupe le rôle de Brenner (à la place de Philippe Ermelier).
Dans un autre style, une joyeuse revue musicale, Paris Champagne, célébrant la capitale, met en lumière ses différents quartiers au rythme de plus de 50 chansons. Pas moins de six artistes : Céleste Hauser (Al Capone, les Souliers rouges), Julie Morgane fidèle interprète du festival (alternant des répertoires variés allant de Lopez à Offenbach), Maxime Guerville (Le Roi Lion), Grégory Benchenafi (La Voix d’or), Maxime de Toledo (Wonderful Town), Vincent Escure (Spamalot), placés sous la direction du maître de cérémonie Claude Deschamps, nous ont fait rêver ; ils étaient accompagnés par quatre danseuses de Clémence Camus (chorégraphie de Fabby Renaud) se démenant au son des claquettes et du French cancan. Ce spectacle mis en scène avec brio par Dany Luck, créé voici maintenant 13 ans, a par ailleurs donné lieu à une reprise au Pin Galant de Mérignac en décembre dernier.
Une somptueuse Belle Hélène, interprétée par Valentine Lemercier, nous a été proposée, accompagnée par le Pâris de Jérémy Duffau. Il est évident qu’un ouvrage d’Offenbach fait toujours un véritable tabac. Mikhael Piccone réalise sa première mise en scène pour TLA (voir notre article).
La reprise des Mousquetaires au couvent, montés à Toulouse l’hiver dernier par Renaud Sorel (voir article de Didier Roumilhac) fait apparaître de légers changements dans la distribution : Julie Morgane endosse le rôle de Simone et Morgane Bertrand celui de Marie, tandis que Jean-Pierre Duclos revêt l’habit de l’abbé Bridaine.
Cerise sur le gâteau, une virevoltante Vie parisienne clôt le cycle avec cet inépuisable Offenbach mis en scène par Serge Manguette. (voir l’article d’une spectatrice enthousiaste)
Les chefs Franck Magne, Claude Lourties et Claude Cuguillère se sont partagés la baguette, sous les yeux bienveillants de Maria Martinez Del Mar et de Cyril Kubler.
Philippe Pocidalo
20 août 2024