Martine Masquelin, soprano

Martine Masquelin, soprano

Martine Masquelin a vécu les 18 premières années de sa vie à Pau où, dès son enfance, elle a été attirée par la musique. Elle passe le Bac musique avec l’air de Zerline de Don Juan. Sa réussite l’encourage à se présenter au conservatoire de Paris où, admise dans la classe d’Andréa Guyot (chant) et Xavier Depraz (art lyrique), elle reste six ans, non sans avoir également suivi les cours de la classe d’opérette de Nicole Broissin. Quelques années suffirent pour faire de la débutante qui promettait, l’une de nos artistes lyriques de premier plan, qui s’assure de beaux succès sur les scènes de France et de Belgique .
La voici donc dans la vie active. En opéra, ses préférences vont aux ouvrages essentiellement classiques ou romantiques. Citons Roméo et Juliette, La Traviata (Saint-Céré,1988), Werther, Lakmé, Rigoletto, Mireille ou Le Barbier de Séville, qui a fait écrira à un journaliste nantais : « Martine Masquelin, une Rosine délicieusement jeune et belle, qui a le timbre d’une très pure colorature et un style, on ne peut plus juste ».

Martine Masquelin excelle également en opérette, dans un registre très varié : elle a été maintes fois Rési de Valses de Vienne ou bien Lisa du Pays du Sourire, l’un de ses rôles fétiches. Dans Orphée aux Enfers, à l’Espace Cardin, elle était Eurydice, spectacle retransmis par la Télévision. À Paris encore, elle a interprété Gabrielle de La Vie Parisienne (Théâtre de Paris, 1985). À son répertoire, également Véronique, Les Mousquetaires au couvent, La Veuve Joyeuse… Elle a interprété Robinson Crusoé d’Offenbach à Liège, dans la production de l’Opéra de Paris. Elle a également participé à la reprise à Dijon d’un ouvrage trop rarement monté : Martha de Flotow : « De la distribution entièrement française, on retiendra surtout la Martha de Martine Masquelin qui possède une ligne de chant et des aigus clairs et brillants. En outre, elle est scéniquement très présente » (1)

Au Casino de Paris en 1997, elle était Missia de La Veuve Joyeuse. Entre 1999 et 2001 on a pu notamment l’applaudir dans Le Tzarevitch (Sonia), Rêve de Valse (Franzi, à Aix), Le Prince de Madrid, Phi-Phi, Violettes Impériales, Le Chanteur de Mexico, Sang Viennois, Andalousie… à Mérignac, quelques exemples de la richesse et de la variété de son répertoire.

Jean-Claude Fournier

(1) Opéra International (Pierre Julien, avril 1988)

Références

Vous retrouverez Martine Masquelin dans « Opérette » n° 40, 69, 100, 103, 110, 117 & 121. Si l’un de ces articles vous intéresse, vous pouvez le consulter en allant sur notre page « Revue “Opérette” »

Dernière modification : 10/02/2024

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