Yves Coudray, ténor

Yves Coudray débuta à la télévision à l’âge de sept ans, grâce à Yves Allégret qui le choisit pour incarner le rôle principal de son feuilleton Graine d’Ortie. Il continuera dans cette voie pendant dix ans, côtoyant les plus grands comédiens, tant à la télévision qu’au théâtre et au cinéma, dans un répertoire allant de Brecht à Roussin en passant par Pirandello.

Admis au conservatoire de Paris en 1983 dans les classes de Jean-Christophe Benoît, Gabriel Bacquier, Nicole Broissin et William Christie, il entame bientôt une carrière aussi riche que diverse, avec à son actif plus d’une trentaine de rôles, allant de Mozart, Rossini, Britten ou Massenet à Offenbach, sans pour autant négliger ni le concert avec Davide Penitente de Mozart, Renard de Stravinsky ou Le Diable Boiteux de Jean Françaix qu’il enregistre sous la direction du compositeur, ni la création contemporaine comme L’Épouse injustement soupçonnée de Valérie Stéphan sur un texte de Jean Cocteau ou Le Rouge et le Noir de Claude Prey.

Engagé par les Opéras de Marseille, Bordeaux, Rouen, Nancy, Metz, Toulouse, Lausanne, il participe également à de nombreux festivals : Aix-en-Provence, Utrecht, Festival Massenet de Saint Étienne…

En opérette, on a pu l’applaudir notamment dans Le Pont des Soupirs au théâtre de Paris (rôle d’Amoroso), Les Saltimbanques (Paillasse) à l’Opéra de Bordeaux ou Les Aventures du Roi Pausole (Giglio).

Depuis 1990, il est l’un des conseillers artistiques de la Péniche Opéra où il est l’artisan et l’interprète de reprises du répertoire français oublié : Le Toréador d’Adolphe Adam, Le Docteur Miracle de Bizet et de Lecocq, La Princesse Jaune de Camille Saint Saëns (dont il signe la mise en scène), La SADMP de Louis Beydts et Sacha Guitry et La Botte Secrète de Claude Terrasse. C’est là qu’il fait ses premières armes d’auteur avec Y Cause pas beaucoup Monsieur Raymond, y compose, y peut pas tout faire, spectacle musical qu’il joue et met en scène, et « Le Salon Rossini », donné à l’Opéra-Comique dans une mise en scène de Mireille Larroche.

On a pu l’applaudir à l’Opéra de Genève dans Orphée aux Enfers sous la direction de Marc Minkowski et dans une mise en scène de Laurent Pelly, La Sérénade pour Ténor et Cor de Britten avec l’orchestre de Nice et Jean Pierre Berry dirigé par Michel Beroff, Piquillo dans La Périchole et P’tit Léon dans V’lan dans l’Œil à l’Opéra-Comique.

Il réalise régulièrement des mises en scène pour le Centre de Formation Lyrique de l’Opéra Bastille. On citera en 2001 Pomme d’Api et Monsieur Choufleuri restera chez lui le…

Références

Vous retrouverez Yves Coudray dans « Opérette » n° 62, 79, 90, 95, 113 & 167. Si l’un de ces articles vous intéresse, vous pouvez le consulter en allant sur notre page « Revue “Opérette” »

Dernière modification : 24/02/2024

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