La Vie parisienne

La Vie parisienne

Jacques Offenbach (1819-1880)

 

1866. Paris est plus que jamais la ville des plaisirs. La capitale prépare l’exposition de 1867 et s’apprête à accueillir des « flottes de nababs » (Daudet).
Jacques Offenbach est au sommet de sa gloire. Il vient de remporter, avec ses complices habituels, Meilhac et Halévy, deux triomphes sur la scène des Variétés avec La Belle Hélène et Barbe-Bleue. Le trio prépare La Grande Duchesse de Gérolstein en vue, justement, de l’exposition. Et de refuser les demandes alléchantes de directeurs qui cherchent comment divertir les nombreux visiteurs attendus…
Plunkett, le directeur du théâtre du Palais Royal a l’idée de produire une sorte de vaudeville à couplets, selon la tradition de la maison, qui serait une caricature de la société parisienne. Le titre est même trouvé. Ce sera La Vie Parisienne. Il soumet son projet à Offenbach et ses auteurs habituels : les trois hommes sont enthousiasmés.
Une ombre au tableau : l’ouvrage devra être interprété par les comédiens habituels du théâtre qui ne sont guère préparés à chanter une véritable partition : « Si mesdemoiselles Honorine, Paurelle et Montaland, charmantes étoiles de la troupe, sont capables d’interpréter des couplets pas trop difficiles, on ne peut en dire autant de Jules Brasseur (l’ancêtre de tous les Brasseurs « à la voix graillonneuse, de l’irrésistible Hyacinthe au timbre… détimbré ou de Gil Pérès, jeune premier, dont le filet vocal passe timidement la rampe ! » (1)
Offenbach réussit tout de même à faire engager Zulma Bouffar pour qui il pourra écrire le rôle de Gabrielle sans contraintes.

vie parisienne 1Au cours des répétitions, les comédiens du théâtre prennent peur et finissent par créer un climat d’inquiétude. Le livret et la partition ont été visés par la commission de censure mais Offenbach et ses librettistes ont conscience que la pièce proposée est trop longue et que les airs sont trop difficiles à chanter pour la plupart des artistes. En peu de temps un nouveau livret, sensiblement différent du premier, et de nouveaux airs sont mis en répétition. Les comédiens ne sont toujours pas rassurés mais Offenbach, comme d’habitude, reste confiant et il a raison : la première, le 31 octobre 1866, est triomphale…

Dans ses ouvrages précédents, Orphée aux Enfers et La Belle Hélène, Offenbach et ses auteurs se moquaient déjà de la société du Second Empire. Mais le choix de l’Antiquité comme toile de fond de l’action émoussait un peu les critiques. Dans La Vie Parisienne, par contre, les personnages sont contemporains, la caricature est sans complaisance. « Le livret écrit par Meilhac et Halévy est une remarquable photographie du Paris de 1866 » écrit Jean-Claude Yon dans son « Jacques Offenbach » (2)
La Vie Parisienne se joue, pour la première série, 265 fois consécutives (très gros succès pour l’époque). Elle conquiert la province et le monde entier. Elle sera toujours à l’affiche lors de l’ouverture de l’Exposition Universelle qui ouvre ses portes le 1er avril 1867. La première représentation triomphale de La Grande Duchesse de Gérolstein a lieu le 12 avril 1867. Mais ceci est une autre histoire…

Après Paris, La Vie Parisienne conquiert la province, Vienne, Berlin, et bientôt le monde entier. À la création, l’ouvrage comportait 5 actes. En 1873, les auteurs présentèrent, aux Variétés, une version en 4 actes, en réduisant puis en supprimant le 4e acte initial.

La Vie Parisienne est sans doute l’ouvrage d’Offenbach qui a totalisé le plus de représentations. Parmi les reprises parisiennes, on, citera : Quatre reprises au théâtre des Variétés (1892, 1896, 1904, 1911) avec des interprètes qui avaient pour nom, Mlle Méaly, Germaine Gallois, Albert Brasseur, Baron, Eve Lavallière, Anna Tariol-Baugé et même Mistinguett (1911).
L’ouvrage est donné à Mogador en 1931 avec Jane Marnac, Danièle Brégis, Rose Carday, Jeanne Saint-Bonnet, Max Dearly, Félix Oudart, Henri Laverne, Dréan.
La version donnée au Palais-Royal par la compagnie Renaud-Barrault en 1958 a fait date dans l’histoire de l’opérette. La mise en scène de Jean-Louis Barrault, l’excellence des comédiens-chanteurs : Simone Valère, Suzy Delair (comme Zulma Bouffar à la création, la seule chanteuse lyrique), Madeleine Renaud, Pierre Bertin, Jean-Pierre Granval, Jean Desailly, Jean Parédès, Georges Aminel qui ont fait du spectacle un triomphe et ont sans doute contribué au « retour en grâce » d’Offenbach qui, depuis un certain temps, était délaissé par les scènes françaises.

On citera encore à Paris la version de Jean Marsan et Raymond Vogel à l’Opéra Comique (1974) avec Nicole Broissin, Danièle Millet, Christiane Harbell, Madeleine Vernon, Michel Caron, Henri Gui, Jacques Mareuil, Jean-Marc Recchia, Luc Barney ; celle donnée en 1981 pour la réouverture du Châtelet, en 1985 au théâtre de Paris, en 1990 salle Favart, en 1997 au Palais Omnisport de Bercy et à la Comédie Française (version de Daniel Mesguich qui fut l’objet de controverses), en 2002 à l’Opéra-Comique, mise en scène de Jérôme Savary (3).

(1) – Guy Lafarge dans « Opérette » n° 37
(2) – Editions Gallimard
(3) – Les versions données à Paris à partir de 1980 font l’objet d’articles complets dans la revue « Opérette »

L’argument

Version en 4 actes

Acte 1

La gare du Chemin de fer de l’Ouest
Deux gandins, Raoul de Gardefeu et Bobinet, se sont brouillés pour la demi-mondaine Métella. Aujourd’hui, ils attendent chacun de leur côté la jeune femme qui revient de Trouville. Elle se présente au bras d’un troisième amant et feint de ne pas connaître ses deux soupirants. Que faire ? Raoul et Bobinet se réconcilient et décident de se remettre à fréquenter les femmes du monde. Resté seul, Gardefeu reconnaît son ancien domestique devenu guide du Grand Hôtel. Ce dernier attend un couple de suédois qui vient découvrir la « Vie Parisienne ». Moyennant une honnête rétribution, le guide accepte de céder sa place à Raoul, qui accueille donc le baron de Gondremark et Madame. Que cette baronne est jolie ! Sans aucun doute, c’est une, femme du monde. Raoul entraîne le couple à son domicile promu pour l’occasion « Grand Hôtel ». L’acte se termine avec l’arrivée d’un riche Brésilien, bien décidé à se ruiner joyeusement en profitant au maximum lui aussi de la vie parisienne.

Acte 2

vie parisienne 2
Duo de la gantière et du bottier

Un salon chez Gardefeu
Raoul convainc ses hôtes qu’ils sont dans une annexe du Grand Hôtel. Resté seul avec son guide, le baron lui demande de le mettre en relation avec une certaine Métella, auprès de laquelle il est recommandé. Gardefeu accuse le coup, mais promet de lui faire rencontrer la drôlesse. Justement Métella se présente. Elle fait la connaissance de la baronne, puis de son époux auquel elle promet un prochain rendez-vous. Elle se retire en jurant de se venger de Raoul. Avec la complicité de Bobinet, Raoul envisage de faire inviter Gondremark à une soirée à laquelle la baronne ne sera pas conviée. Ce qui lui donnera le champ libre pour lui faire un brin de cour.
En attendant, le baron, ayant exigé de souper à la table d’hôte, Raoul invite en catastrophe ses voisins dont la gantière Gabrielle, serrée de près par Frick le bottier. Tous ces convives animent une soirée des plus farfelues.

Acte 3

L’Hôtel de Quimper-Karadec
Le baron est donc invité à une soirée dans une demeure que Bobinet a « empruntée » à sa tante actuellement absente de Paris. Qui sont les invités ? Bobinet, déguisé en amiral suisse, Pauline, la femme de chambre et tous les domestiques. A son arrivée, Gondremark est un peu surpris par l’allure des invités. Mais il est vite subjugué par Madame l’Amiral, alias Pauline. La soirée se poursuit dans une fantaisie échevelée, pour se terminer par un cancan endiablé.

Inter-tableau  parfois ajouté pour remplacer le 4e acte initial :
La rancune de Métella est tenace. À la sortie de l’Opéra, elle se fait reconnaître de la baronne et lui apprend la duplicité de Raoul.

Acte 4

Un salon dans un restaurant
Le baron est furieux de la supercherie dont il a été l’objet. Pour l’heure, il a un rendez-vous avec Métella qui se présente suivie d’une femme masquée. Au même moment arrive une bande joyeuse emmenée par notre Brésilien de l’acte I, accompagné par Gabrielle, sa dernière conquête. Voici enfin Gardefeu et Bobinet. C’est l’instant des explications. Admettant qu’il s’est bien amusé, et reconnaissant sa femme dans la dame masquée, Gondremark passe l’éponge. Métella s’approche de Gardefeu. Bobinet s’approche de Métella. Les deux gandins sont à nouveau pris au piège de la rouée ! Toute la compagnie s’en va souper en célébrant « La Vie Parisienne ».

— La partition

Acte 1 : Ouverture ; Chœur d’entrée « Nous sommes employés de la ligne de l’Ouest » ; Chœur « Le ciel est noir, il va pleuvoir » ; Quatuor (absent à la création) « Connais pas » (Bobinet, Gontran, Métella, Gardefeu) ; Couplets « Elles sont tristes les marquises » (Bobinet, Gardefeu) ; Triolet « Ce que c’est pourtant que la vie » (Gardefeu) ; Trio « Jamais foi de cicérone » (Gardefeu, le Baron, la Baronne) ; Finale : chœur « À Paris, nous arrivons en masse », rondo « Je suis Brésilien, j’ai de l’or » (le Brésilien) ensemble

Acte 2 : Entracte ; Duo « Entrez jeune fille à l’œil bleu » et rondo « Autrefois plus d’un amant » (Frick, Gabrielle) ; Couplets « Dans cette ville toute pleine de plaisirs » (le baron) ; Rondo de la lettre « Vous souvient-il ma belle » (Métella) ; Couplets du major « Pour découper adroitement » (Frick) ; Finale : chœur « Nous entrons dans cette demeure », couplets de Gabrielle « Je suis veuve d’un colonel », air tyrolien « On est v’nu m’inviter » (Gabrielle) et ensemble.

Acte 3 : Entracte ; Chœur « Il faut nous dépêcher vite » ; Septuor « Donc, je puis me fier à vous » (Bobinet et les domestiques) ; Duetto « L’amour est une échelle immense » (Pauline, le Baron) ; Couplets de la Parisienne « On va courir, on va sortir » (Gabrielle, chœur) ; Sextuor « Votre habit a craqué dans le dos » (Le Baron, Pauline, Bobinet, Gabrielle, Léonie, Clara) ; Finale : chœur « Soupons, c’est le moment », valse « Quand on bois il est une chose », galop « Feu partout » (tous)

[ Acte IV de la création : Entracte ; Rondeau « Je suis encore toute éblouie » (la Baronne) ; Couplets « Quoi ces messieurs… Vengeons-nous » (Mme de Folle-Verdure, Mme de Quimperkaradec, la baronne) et reprise ;  Final « Tout tourne, tourne… Bonsoir Monsieur, j’amène ici mes deux amis » (Gardefeu, Bobinet, le Baron, Urbain).]

Acte 4 : Entracte ; Chœur « Bien bichonnés et bien rasés » (Alfred et les garçons de café) ; Couplets « Avant toute chose il faut être mystérieux » (Alfred) ;  Rondo « C’est ici l’endroit redouté des mères » (Métella) ; Chœur « En avant les jeunes femmes » ; Duo « Hier à midi, la gantière » (Gabrielle,le Brésilien) ; Final « Par nos chansons et par nos cris » (tous)

Fiche technique

La Vie Parisienne
Opéra bouffe en 5 actes de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, musique de Jacques Offenbach.
Création à Paris, théâtre du Palais-Royal, le 31 octobre 1866 avec :
Zulma Bouffar (Gabrielle), Honorine (Métella), Céline Montaland (la baronne), Paurelle (Pauline), Jules Brasseur (le Brésilien, Frick, Prosper), Gil Pérès (Bobinet), Hyacinthe (le baron), Priston (Gardefeu), Lassouche (Urbain), Martal (Joseph).
Editions Chappell

vie parisienne 3– Première version de censure

Elle a été reconstituée par le Palazzetto Bru Zane à partir du livret de censure et de morceaux retrouvés en France ou aux États Unis. Elle a été créée le 21 décembre 2021 au Théâtre des Champs Élysées et diffusée sur Arte le 2 janvier suivant, avant de tourner en régions. Elle était mise en scène par Christian Lacroix et dirigée par Romain Dumas. Les interprètes en étaient : Jodie Devos / Florie Valiquette (Gabrielle), Rodolphe Briand / Flannan Obé (Gardefeu), Laurent Deleuil / Marc Mauillon (Bobinet), Marc Labonnette / Franck Leguérinel (Le Baron), Sandrine Buendia / Marion Grange (La Baronne), Aude Extrémo / Eléonore Pancrazi (Métella), Damien Bigourdan / Eric Huchet (Le Brésilien / Gontran / Frick), Philippe Estèphe / Laurent Kubla (Urbain / Alfred), Elena Galitskaya (Pauline), Louise Pingeot (Clara), Marie Kalinine (Bertha), Ingrid Perruche (Madame de Quimper-Karadec), Carl Ghazarossian (Joseph / Alphonse / Prosper), Caroline Meng (Madame de Folle-Verdure)

La partition

Nous ne signalerons que les morceaux inédits (donc non repris dans la version de la création)

Acte I : inchangé sauf une autre version pour le n° 5 : Triolet de Gardefeu « Ce que c’est pourtant que la vie »
Acte II : présence d’un  un mélodrame, le n° 10 bis  et final légèrement modifié
Acte III :
n° 16, Air d’Urbain « C’est ainsi, moi, que je voudrais mourir »
n° 17,  Trio militaire « Rien ne vaut un bon diplomate » (le Baron, Urbain, Prospère)
n° 19, Quintette « Ah qu’il est bien » (le Baron et les dames)
n° 22, Finale totalement différent : ensemble « Nous ne faisons rien ce soir », « Chanson de la balayeuse » (Gabrielle)
Acte IV :
n° 24,Trio des ronflements « Crr… Crr… Crr… »
n° 25, Quatuor « Jean le cocher ? »
n° 26, Fabliau de la Baronne « Hier au Bois »
n° 27, Finale « Madame est servie »
Acte V :
n° 31, Pantomime (Trio des masques)
n° 32, Rondeau de Métella (début différent) « Vous êtes ici… parlons bas… »
n° 33, Pantomime (début) et n° 33 bis, Pantomime (suite)
n° 34 Mélodrame,  « Oh ! Qu’elle est vieille cette histoire-là »
n° 35,  Finale : Reprise de la Ronde

Discographie

Intégrales

Mady Mesplé, Régine Crespin, Christiane Chateau, Michel Sénéchal, Luis Masson, Jean-Christophe Benoît. Orch. Michel Plasson (1976)
EMI C 165 14123/4 (2 disques)

Danielle Chlostawa, Renée Auphan, Danièle Millet, Michel Roux, Patrick Minard, Jacques Taylès. Orch. Laurent (version Châtelet 1980)
Polydor 26 76 904 (Intégrale partition sans texte) (2 disques)

Nicole Broissin, Danièle Millet, Christiane Harbell, Lue Barney, Jacques Mareuil, Michel Caron. Orch. François Rauber (version Opéra Comique 1974)
Carrère 67 769 (2 disques)

Willy Clément, Paul Ville, Aimé Doniat, René Lenoty, André Balbon, Genio, Alain Pruvost, Nadine Renaux, Madeleine Drouot, Claudine Collart, Germaine Parat, Jeannette Levasseur, Huguette Prudhon, Jacqueline Dardignac . Orch. Jules Gressier
RTF 1954 

vie parisienne 4Sélections

Simone Valère, Suzy Delair, Madeleine Renaud, Jean Desailly, Pierre Bertin, Jean-Louis Barrault. Orch. André Girard (version Cie Renaud-Barrault 1958)
Musidisc 30 CV 11239(repris en CD Musidisc 206142)

Lina Dachary, Nadine Renaux, Deva Dassy, Michel Roux, Michel Hamel. Orch. Jules Gressier
EMI C 057 10851(repris en CD Emi/ EPM 767 515)

Renée Doria, Andrée Gabriel, Lucien Huberty, Dario Moréno, Julien Giovannetti. Orch. Marcel Cariven
Philips 6747 183 (Album 2 disques) (Au verso : La Belle Hélène)( repris en CD Philips)

Mady Mesplé, Régine Crespin, Christiane Chateau, Michel Sénéchal, Luis Masson, Jean-Christophe Benoit. Orch. Michel Plasson
Sélection du Reader’s Digest CD 3159.4 (extraits intégrale EMI) (3 CD) (+ La Belle Hélène + Orphée aux enfers)

Micheline Dax, Simone Valère, Geneviève Kervine, Jean Desailly, Pierre Bertin, Jean Parédès, Georges Aminel,. Direction : André Girard
Archives de l’INA, Film 1967 (1 DVD Editions Montparnasse)

DVD

Hélène Delavault, Claire Wauthion, Isabelle Mazin, Jean-Yves Chatelais, Jean-François Sivadier, Jacques Verzier. Orch. Alain Françon – Opéra National de Lyon – Mise en scène : Jean-Yves Ossonce
Arthaus 100274 (1 DVD) [disponible à l’Opéra de Lyon]

Emmanuelle Zoldan, Aurélie Fargues, Inge Dresig, Frank’T’Hézan, Michel Vaissière; Frédéric Mazotta, Jean-Louis Meunier, dir. Jean-Christophe Keck ; Mise en scène : Frank T’Hézan. Festival de Châteaux de Bruniquel 2007 (version en 5 actes avec un 4ème acte inédit, celui de la première version de censure)
(2 DVD) – Consulter le site www.bruniqueloff.com

—Références

Vous retrouverez La Vie Parisienne dans « Opérette » n° 37, 38, 57, 78, 103, 104, 110, 123, 132, 135, 162, 169, 170, 173, 178, 185, 185, 187, 191, 194, 201, 202, 203, 207 & 210. Si l’un de ces articles vous intéresse, vous pouvez le consulter en allant sur notre page « Revue “Opérette” »

Dernière modification: 13/03/2024

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