Hepta, Le grand voyage du petit homme, Théâtre Essaïon
mercredi 15 mai 2024

Hepta, Le grand voyage du petit homme, Théâtre Essaïon

“Hepta”, Adrien Biry-Vicente (© Maureen Diot)

Adrien Biry-Vicente, auteur et interprète de ce conte aux confins du fantastique, aime nous surprendre. Il nous avait déjà séduits en participant à une Vie Parisienne plus qu’originale d’Alain Sachs il y a quelques saisons. Endosser le costume d’Emcee dans Cabaret ou chanter a cappella dans le cocasse quatuor du spectacle Ego-système n’en est-il pas la preuve ?
Faire rire les enfants est sa récompense comme il l’a prouvé dans Le Bossu de Notre-Dame durant huit saisons, amuser les plus grands avec Feydeau ou Offenbach, le comble tout autant.

Aujourd’hui, avec Hepta, nous nous trouvons seuls avec lui dans une cave voûtée qui nous plonge immédiatement dans l’ambiance deaffiche la magie du clown ou plus simplement de celle de l’artiste que nous saluons.
Ce récit initiatique nous embarque dans un univers privé de lumière où une étoile tombée du ciel, nommée Astraïa, aura la lourde charge de missionner notre héros afin qu’il ramène le soleil sur terre. Il sera pour cela aidé d’Arkans, inconditionnel soutien de l’aventure.
Le petit homme s’agite, lanterne à la main ; quelques accessoires seront suffisants pour restituer un monde magique proche du Petit Prince de Saint-Exupéry ou d’Alice de Lewis Carroll.

À ‘issue de la représentation, nous avons rencontré Adrien pour en connaître davantage sur la genèse du spectacle.
L’idée lui en est venue par le biais d’une chanson provenant de Starmania et intitulée “Monopolis” où il était déjà question d’une quête de soleil perdu. Conçu pendant les mois de pandémie, il assure la totalité de l’écriture laissant libre cours à une débordante imagination qui le caractérise si bien, souhaitant, nous le citons,“réveiller l’imaginaire qui sommeille en nous à l’aide de mots qui se révèlent être également une musique…”
Il nous confie encore, et nous voulons bien le croire, que le fait de jouer seul demande une énergie toute particulière car il interprète tout à la fois une multitude de personnages (il avait déjà incarné les sept nains à lui seul dans Blanche Neige et moi en 2016).
Lui avouant, que bien attentifs à cette invitation au voyage, nous nous sentions parfois un peu perdus dans la narration, voici quelle fut sa réaction : “Si cela est, mon but est atteint ! C’est ma récompense si je touche le cœur et la sensibilité de quelques-uns et… peu importe si on s’échappe un moment.

La délicate mise en scène de Nicolas Guilleminot, rehaussée des lumières de Denis Koransky, contribue à la magie d’un spectacle recommandé à partir de 8 ans. Osez tenter l’aventure, Adrien sera un hôte idéal !

Philippe Pocidalo
15 mai 2024

Imprimer
Cookies
Nous utilisons des cookies. Vous pouvez configurer ou refuser les cookies dans votre navigateur. Vous pouvez aussi accepter tous les cookies en cliquant sur le bouton « Accepter tous les cookies ». Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre Politique de confidentialité et des cookies.