Albert Grisar (1808-1869)

Albert Grisar (1808-1869)

Albert Grisar était, selon Arthur Pougin, « un des musiciens sinon les plus grands du moins les plus aimables et les plus ingénieux du XIXe siècle…un artiste original et fin, consciencieux et discret, élégant et de bonne compagnie ». (1)
Belge d’origine, il fut adopté par la France et occupa la scène parisienne pendant plus de trente ans.

Des débuts heureux

C’est à Anvers qu’Albert Grisar vit le jour, le 26 décembre 1808, d’un père d’origine allemande et d’une mère d’origine française. Albert manifesta très tôt un net penchant pour la musique dont les premières leçons lui furent données par un ancien élève de Lesueur. Pianiste habile et doté d’une agréable voix de baryton, le jeune homme fréquentait les artistes de la ville qui appréciaient son caractère aimable et sa gaieté communicative. Soucieux de plaire à ses parents, il accepta d’être placé en apprentissage dans une maison de Liverpool, mais, vite lassé, il s’en échappa pour gagner Paris où la Révolution de 1830 venait d’éclater. Il suivit les cours de Reicha, mais les abandonna trop rapidement pour acquérir une formation solide. Ayant fini par accepter la vocation musicale de son fils, le père lui versa une pension suffisant largement à ses besoins et Grisar s’installa dans un coquet appartement au 16 du boulevard Montmartre qu’il garda toute son existence.

Venu passer quelques jours à Anvers, il y fit entendre une romance, « La Folle », petit chef-d’œuvre de sentiment et deGrisar la folle mélancolie qui produisit beaucoup d’effet. Présentée au grand ténor Nourrit, celui-ci la chanta à La Monnaie de Bruxelles puis à Paris, et la Malibran la popularisa dans toute l’Europe, faisant ainsi connaître le nom de Grisar, même si elle ne lui rapporta rien car elle avait été publiée sans aucune rémunération.
Cette popularité lui permit de mettre en musique un opéra-comique en deux actes, Le Mariage impossible qui, malgré ses faiblesses, obtint un grand succès le 4 mars 1833, à la Monnaie.

De retour à Paris, il publia un certain nombre de romances qui furent remarquées, dont « Les Laveuses du couvent » qui se vendit à des milliers d’exemplaires. Aspirant à être joué à l’Opéra-Comique, il y débuta en 1836 avec deux actes, Sarah ou l’orpheline de Glencoé donné le 26 avril 1836. L’ouvrage ne reçut qu’un succès d’estime dû, selon la critique, à un livret assez banal et à une partition jugée ainsi :
« La musique est estimable, distinguée, aimable parfois, claire et mélodique, mais ce n’est ni par l’audace ni par la nouveauté qu’elle brille ».
Dans la foulée, Grisar donna un certain nombre d’ouvrages qui furent également des demi-échecs : L’An mil et La Suisse à Trianon, dont il se consola en composant de nouvelles romances.
Puis ce fut Lady Melvil, trois actes donnés le 15 novembre 1838 à la Renaissance, théâtre récemment ouvert. L’action se passe à Londres.
Lady Melvil, une grande dame, est aimée par un orfèvre florentin qui lui offre une parure en fait déjà vendue à une duchesse. Malgré le scandale, l’héroïne finit par épouser son soupirant qui s’avère être noble.
Là aussi, la partition renfermait des idées intéressantes et annonçait beaucoup de talent, même si les restrictions alors imposées aux petits théâtres lyriques bridèrent quelque peu l’inspiration de Grisar. Donné le 15 novembre 1838, l’ouvrage obtint un certain succès. (78 représentations ; remanié sous le titre Le Joaillier de Saint-James, il fut par la suite repris à l’Opéra-Comique mais avec une réussite moindre). L’année suivante, Grisar trouva enfin un véritable succès avec L’Eau merveilleuse qui transporta le public.

L’Eau merveilleuse.

L’intrigue de cet opéra bouffe en deux actes, composé sur un livret de Thomas Sauvage, s’inspirait de celle du Philtre d’Auber (1831), déjà réutilisée l’année suivante par Donizetti dans son Elixir d’amour.
Le docteur Tartaglia, possesseur d’une eau merveilleuse, veut épouser sa pupille Argentine. Il a pour rival Scaramouche qui dit lui aussi détenir le secret de cette eau mais il est traité d’imposteur par le peuple. Au second acte, Argentine feint de le repousser et Scaramouche feint de s’empoisonner. Avant d’expirer, il demande à la belle de l’épouser, lui promettant de lui laisser trente mille écus en héritage. Par cupidité, Tartaglia se prête au jeu et consent au mariage. Afin d’apaiser la soif du mourant, Argentine lui fait boire un peu de cette eau prétendument merveilleuse, qui, bien sûr, le rappelle à la vie. Le docteur, ébahi, se console en clamant auprès des Napolitains le pouvoir magique de son remède.

Grisar Ean mL’ouvrage, traité dans la forme de l’opéra bouffe italien, c’est-à-dire avec récitatifs au lieu de dialogues parlés, fut créé le 30 janvier 1839. De la musique, réussie et des plus gaies, retenons les deux airs des charlatans, pour ténor et pour basse, les couplets d’Argentine « Près de l’époux », pleins de grâce et de malice, le trio qui suit, et le duo « Ah ! quel martyre » qui obtint un très grand succès. L’œuvre fut donnée 84 fois à la Renaissance puis, à partir de novembre 1842, 167 fois à l’Opéra-Comique, mais avec des dialogues parlés.

Souhaitant ramener Grisar à l’Opéra-Comique, son directeur lui proposa une petite pièce en un acte et à deux personnages, Les Travestissements, une opérette avant la lettre, qui fut donnée la même année, mais passa assez inaperçue malgré ses cent représentations. Signalons également la collaboration de Grisar et de Boieldieu à L’Opéra à la cour, un opéra-comique en quatre parties, dont le second acte était un pastiche regroupant des airs d’une dizaine de compositeurs, vivants ou morts, qui fut commandé pour la réouverture de la Salle Favart, le 16 juillet 1840, et ne fit qu’une courte carrière.

Malgré son succès, Grisar se rendant compte que sa formation musicale était incomplète, se remit à l’étude pendant près de huit ans. Pour cela, en 1840, il se rendit à Naples, pour y prendre des leçons auprès de Mercadante, puis à Rome. Il travailla beaucoup, composa de la musique religieuse et s’attela à un livret qu’il avait emmené, celui de Gilles ravisseur, qui fut donné à l’Opéra-Comique, dès son retour en 1848 :

Gilles ravisseur

Le livret était à nouveau de Thomas Sauvage et s’inspirait encore de la comédie italienne.
Crispin, valet de Cassandre, lui dérobe une pendule tandis que Léandre lui enlève sa pupille. Le tuteur, furieux, poursuit les deux hommes qui troquent leurs habits, ce qui entraîne les équivoques les plus bouffonnes. Finalement, le tuteur retrouve sa pendule et Léandre épouse la pupille, laissant Gilles stupéfait et ne comprenant rien.

« On put constater qu’il avait acquis du maître italien la science de l’effet vocal et une certaine habileté de main. On y apprécia cette mélodie facile où l’esprit français s’alliait à la fioriture italienne corrigée par le bon goût. Après l’ouverture, fort jolie, nous rappellerons le trio « Voici l’heure où ma belle » qui résume les qualités les plus saillantes de la comédie musicale, le duo bouffe entre Gilles et Crispin, les couplets de Colombine et l’air bouffe de Gilles : « Joli Gilles, joli Jean. »
Si les débuts de l’œuvre, créée le 21 février 1848, furent perturbés par la Révolution de 1848, elle connut néanmoins un franc succès et se maintint longtemps au répertoire, notamment comme lever de rideau (108 représentations). Satisfait de sa collaboration avec Sauvage, Grisar en mit en musique un nouveau livret qui remporta un plus grand succès encore.

Les Porcherons

C’était la première fois que Grisar s’attaquait à un opéra-comique en trois actes digne de ce nom et qui lui permettait de nuancer les facettes de sa veine comique et légère. L’action se passe sous Louis XV :
La marquise de Bryane, jeune veuve fantasque et assez étourdie, refuse tout remariage et, venue à Paris, prétend affronter seule les périls auxquels elle semble prendre plaisir à s’exposer. Un noble, M. des Bryères, qui a parié avec ses amis 10 000 louis qu’il triompherait de ses dédains, la fait tomber dans plusieurs pièges successifs. Elle est cependant chaque fois sauvée par un personnage mystérieux qui se fait passer pour un ébéniste. Cet homme est en fait le chevalier d’Ancenis, un ami d’enfance de la marquise qui veille secrètement sur elle et qui, dans une lettre, lui a déclaré son amour le plus tendre. Madame de Bryane ayant émis la fantaisie de se rendre aux Porcherons, un bal populaire aux portes de Paris, M. de Bryères détourne son carrosse pour l’amener dans une maison qu’il a fait transformer en guinguette. Quand la situation devient des plus critiques pour elle, la marquise est heureuse de retrouver le chevalier qui, pour la sauver, doit affronter un duel et une lettre de cachet avant de bénéficier de la grâce finale du souverain.

Grisar Porcherons

Si l’intrigue est assez invraisemblable, les détails en sont amusants. La critique trouva que « la partition est une des meilleures productions de Grisar. La mélodie y est gracieuse, l’harmonie variée, l’instrumentation piquante et spirituelle. ». C’est, selon ce critique, au dernier acte que le compositeur a déployé le plus de verve et d’inspiration scénique avec Les couplets à Bacchus et la ronde des Porcherons « qui offrent une progression d’effets variés et une gaieté communicative qui n’excluent pas les qualités sérieuses de l’œuvre ».
Créée le 12 janvier 1850, l’œuvre fut donnée 158 fois.

La pièce suivante devait être une adaptation de Riquet à la houppe, mais Grisar qui souhaitait davantage de situations fortes, si ce n’est dramatiques, abandonna l’œuvre déjà bien avancée. Cette attitude n’est pas rare chez le compositeur qui, selon son biographe, n’aimait rien moins que se lancer dans de nouveaux projets, quitte à les laisser tomber par la suite. Ainsi, en dehors de la vingtaine d’œuvres représentées, ses cartons contenaient encore onze opéras-comiques plus ou moins avancés dont deux ou trois complètement terminés.

Bonsoir, Monsieur Pantalon

Désirant revenir une fois de plus à la comédie italienne qui lui avait si bien réussi, Grisar collabora avec Morvan et Lockroy pour cet opéra-comique en un acte, qui fut, de loin, son plus grand succès.
L’action se passe à Venise, dans la maison du docteur Tirtoffolo. Isabelle, sa nièce, doit épouser Lélio, le fils de M. Pantalon qu’elle ne connaît pas encore. Celui-ci veut s’introduire dans la maison dans un panier mais, par une suite de péripéties bouffonnes, le panier tombe dans le canal du Rialto. Un peu plus tard, Lélio reparaît mais manque de peu d’être empoisonné par une drogue du docteur, et l’on ne sait comment cacher ce nouvel incident fâcheux à M. Pantalon qui arrive pour célébrer l’hymen de son fils. Mais tout s’explique et se termine évidemment bien.

Grisar Pantalon

La pièce est très amusante et la musique de Grisar est parfaitement adaptée aux situations, même si elle ne comporte que sept morceaux, assez courts pour la plupart. Les plus appréciés furent la sérénade chantée au lever de rideau, l’air du ténor « J’aime, j’aime » et surtout le quatuor « Bonsoir, Monsieur Pantalon » qui a donné son nom à l’ouvrage. Créé le 19 février 1851 à l’Opéra-Comique, il y fut donné 355 fois. Il connut également une belle carrière internationale puisqu’il fut joué à Londres, Vienne, Munich, Dresde, Berlin, Hanovre, Prague, ainsi qu’au Danemark et en Pologne.

Soucieux de diversifier sa production, Grisar s’attaqua à un sujet beaucoup plus dramatique, celui de la révolte des Flandres contre la domination espagnole, mais dont le sombre livret de Saint-Georges eut mieux convenu à un Meyerbeer et dépassa quelque peu ses moyens.

Le Carillonneur de Bruges

Le livret met en scène, sur fond de complot contre le sinistre duc d’Albe, un honnête carillonneur, Mathéus Claüs, devenu sourd par patriotisme. Sa fille, Béatrix, élève en secret un fils de Marie de Brabant et s’expose ainsi aux soupçons, à la honte puis à la malédiction de son père qui finit par lui pardonner après un mot de la princesse. Le complot éclate et la Flandre est libérée du joug espagnol. Lorsqu’il voit flotter l’étendard sur les murs de sa patrie affranchie, Mathéus retrouve l’ouie.

De la partition, touffue et inégale, se détachent plusieurs morceaux remarquables comme l’ouverture, l’air « Sonnez mes cloches gentilles », la romance de Béatrix, le trio de la Bible, ainsi que la chansonnette du second acte, véritable bijou chantée par Mésangère, une chanteuse des rues (2), mais l’œuvre, donné le 20 février 1852 dans le cadre inapproprié de l’Opéra-Comique, ne dépassa pas les 40 représentations.

Déçu, Grisar se consola avec un nouveau livret de Saint-Georges, Les Amours du Diable, dont l’intrigue avait cependant le tort de rappeler celle de Robert le Diable de Meyerbeer. Joué le 11 mars 1853 au Théâtre Lyrique, cet opéra-féerie en quatre actes fut assez bien accueilli (48 représentations) et connut plusieurs reprises à l’Opéra-Comique. Il se donna également à Bruxelles, La Nouvelle-Orléans, Buenos Aires, Mexico et Madrid.

Le Chien du jardinier.

Désirant revenir au genre plus léger qui avait fait son succès, Grisar s’attela au Chien du jardinier, sorte de fable imaginée par Lockroy et Cormon et qui fut la plus applaudie des dernières œuvres du compositeur. L’intrigue en est amusante, fine et spirituelle.
Catherine, jeune et riche fermière, doit épouser Justin, villageois agréable et riche lui aussi, mais, elle promet et se dédit sans arrêt. Apprenant que Marcelle, sa cousine a fait la conquête de François, beau garçon de ferme, elle s’en offusque et, par coquetterie, réussit à le conquérir pour elle même. Justin feint alors d’être épris de la cousine qui, par dépit, l’accepte, même s’ils ne sont pas faits l’un pour l’autre. Cependant, si elle ne veut plus de Justin, Catherine ne souffre pas non plus qu’il appartienne à une autre. Finalement, après une loterie dont François est le seul lot, la fermière se rend à la raison et les deux couples se reforment comme au début pour connaître le bonheur.

La partition une des meilleures de Grisar, comprend de bien jolies pages : l’ouverture, vive et sémillante, l’air « Le coq a chanté trois fois » d’une fraîcheur toute matinale, le duo du petit pied, la querelle des deux femmes, le quatuor et la chanson « Le Chien du jardinier » d’une belle rondeur. Créé le 16 janvier 1855 à l’Opéra-Comique (98 représentations), l’ouvrage fut ensuite donné à Vienne et à Prague.

– Les dernières années

S’il était d’un commerce agréable avec ses amis, Grisar ne fut jamais quelqu’un de modeste et ses lettres sont remplies d’autosatisfaction quant à la valeur de sa musique. Néanmoins, le plaisir que lui procura Le Chien du jardinier fut de courte durée. Bientôt, les froissements d’amour-propre, les embarras financiers, le désagrément d’avoir été classé dans un genre musical particulier avec impossibilité de viser plus haut, lui montèrent à la tête et il sombra dans une profonde mélancolie qui le retint longtemps éloigné de tout travail. Sombre, sauvage et presque misanthrope, il ne sortait plus guère de chez lui et, pendant deux ans, renonça à composer. Il ne se remit jamais complètement de cet abattement et les quelques ouvrages qu’il produisit encore, Le Voyage autour de ma chambre (1959), La Chatte merveilleuse (1862), Bégaiements d’amour (1864) Douze innocentes (1865) se ressentant de cet état, n’obtinrent que peu de succès.

Le matin du 15 juin 1869, ses amis apprirent qu’il était mort à Asnières, dans un petit appartement qu’il occupait pendant l’été, et cette disparition fut si rapide, si imprévue, qu’ils l’attribuèrent un moment au suicide. Il avait soixante ans.
« Avec lui s’éteignit le plus direct des héritiers de Grétry, de Philidor, de Monsigny. Dans cet esprit morose et chagrin, dans ce pauvre musicien consumé d’humeur noire, la gaîté française perdit son meilleur représentant » (3).
Si ses opéras-comiques, souvent proches de l’opérette, ne se sont guère maintenus au répertoire, quelques airs de Gilles ravisseur, des Porcherons, du Carillonneur de Bruges ou du Chien du jardinier ont cependant été enregistrés (4).

D’après un article de Bernard Crétel paru dans « Opérette » n° 150

(1) Cité dans l’Encyclopédie de la musique et Dictionnaire du Conservatoire. (ouvrage collectif du XIXe siècle)
(2) Ce rôle était interprété par la jeune Caroline Miolan, future Madame Carvalho qui, l’année suivante, créa Les Noces de Jeannette de Victor Massé.
(3) Citation d’Ange-Henri Blaze dans La Revue des deux mondes du 1er août 1870.
(4) Enregistrements : L’équipe de la Radio Lyrique de France-Musique a autrefois donné Le Chien du jardinier. L’Orchestre de Chambre de la RTB a enregistré l’ouverture du Carillonneur de Bruges. Renée Doria a gravé deux extraits des Porcherons et un de L’Eau merveilleuse.

— Références
Vous retrouverez Albert Grisar dans « Opérette » n° 150. Si cet article vous intéresse, vous pouvez le consulter en allant sur notre page « Revue “Opérette” »

— Œuvres lyriques
Légende : opé = opérette, oc = opéra-comique, ob = opéra-bouffe, épilog lyr = épilogue lyrique
Le chiffre indique le nombre d’actes.

Création Titre Auteurs Nature Lieu de la création
1833
4 mars
Mariage impossible (Le) Duveyrier (Anne Honoré, dit Mélesville), Carmouche (Pierre) oc 2 Belgique, Bruxelles, Monnaie
1836
26 avr
Sarah ou L’orpheline de Glencoé Duveyrier (Anne Honoré, dit Mélesville) oc 2 Paris, Opéra-Comique (Nouveautés)
1837
23 juin
An Mil (L’) Foucher (Paul), Duveyrier (Anne Honoré, dit Mélesville) oc 1 Paris, Opéra-Comique (Nouveautés)
1838
8 mars
Suisse à Trianon (La) Leuven (Adolphe de), Saint-Georges (Jules Vernoy de), Vanderburch (Louis Emile) oc 1 Paris, Variétés
1838
15 nov
Lady Melvil, ou Le Joailler de Saint-James
[1° vers.]
Saint-Georges (Jules Vernoy de), Leuven (Adolphe de) oc 3 Paris, Renaissance (Ventadour)
2° vers.: Paris 1868
1839
30 janv
Eau merveilleuse (L’) Sauvage (Thomas) ob 2 Paris, Renaissance (Ventadour)
1839
31 mai
Naufrage de la Méduse (Le) [1] Cogniard (Charles-Théodore et Jean-Hippolyte) o 4 Paris, Renaissance (Ventadour)
1839
31 mai
Retour (2) Cogniard (Charles-Théodore et Jean-Hippolyte) épilog lyr Paris, Renaissance (Ventadour)
1839
16 nov
Travestissements (Les) Deslandes (Paulin) oc 1 Paris, Opéra-Comique (Nouveautés)
1840
16 juil
Opéra à la Cour (L’) [2] Scribe (Eugène), Saint-Georges (Jules Vernoy de) oc 4 Paris, Opéra-Comique (Favart)
1848
21 fév
Gilles ravisseur Sauvage (Thomas) ob 1 Paris, Opéra-Comique (Favart)
1850
12 janv
Porcherons (Les) Sauvage (Thomas) oc 3 Paris, Opéra-Comique (Favart)
1851
19 fév
Bonsoir, Monsieur Pantalon Lockroy (Joseph), Morvan (de) oc 1 Paris, Opéra-Comique (Favart)
1852
20 fév
Carillonneur de Bruges (Le) Saint-Georges (Jules Vernoy de) oc 3 Paris, Opéra-Comique (Favart)
1853
11 mars
Amours du diable (Les) Saint-Georges (Jules Vernoy de) féerie 4 Paris, Th. Lyrique (Bd du Temple)
1855
16 janv
Chien du jardinier (Le) Lockroy (Joseph), Cormon (Eugène) oc 1 Paris, Opéra-Comique (Favart)
1859
12 août
Voyage autour de ma chambre (ou Un ou Le) Duvert (Félix Auguste), Lauzanne (Augustin Théodore), Saintine (Xavier Boniface) oc 1 Paris, Opéra-Comique (Favart)
1862
17 fév
Joaillier de Saint-James (Le)
[2° vers.]
Saint-Georges (Jules Vernoy de), Leuven (Adolphe de) oc 3 Paris, Opéra-Comique (Favart)
1° vers.: Paris 1838 [Lady Melvil]
1862
18 mars
Chatte merveilleuse (La) Dumanoir (Philippe Pinel), Ennery (Adolphe d’) oc 3 Paris, Th. Lyrique (Bd du Temple)
1864
8 déc
Begaiements d’amour Najac (Emile de), Deulin (Charles) oc 1 Paris, Th. Lyrique (Pl du Châtelet)
1865
19 oct
Douze innocentes (Les) Najac (Emile de) opé 1 Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul)
1867
1° juil
Procès (Le) Adam-Boisgontier (Mme) opé 1 publié dans le Magasin des Demoiselles
? Afraja ? oc 3 ? [3]
? Oncle Salomon (L’) ? oc 3 Inédit
? Parapluie enchanté(Le) Deulin (Charles), Najac (Emile de) oc 3 inédit
? Rigolo Pellier oc 1 inédit
? Riquet à la houppe Sauvage (Thomas) oc 3 inédit


[1] avec Flotow (Friedrich von), Pilati (Auguste)
[2] avec Boieldieu fils (Adrien)
[3] posthume

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