Ce compositeur, bien oublié de nos jours, connut une belle popularité au tout début du XXème siècle, surtout comme compositeur de valses, dont l’immortelle « Amoureuse » est le prototype, et qui lui valurent le surnom de « Roi de la valse lente ». Il écrivit également une petite dizaine d’opérettes dont la plus célèbre, Claudine, a été reprise par la Compagnie de l’Oiseleur, ce qui justifie le fait de nous pencher sur cette figure emblématique d’une époque.
– Un parcours atypique
Malgré un nom pouvant passer pour français, Rodolphe Berger était Autrichien, car né à Vienne le 4 avril 1864 ; il garda toujours sa nationalité, ayant par négligence oublié de se faire naturaliser français. Pourtant c’est en France, où il arriva sans doute en 1890, qu’il exerça jusqu’en 1914 sa carrière de compositeur. À l’image d’Offenbach qui, venu d’Allemagne, représenta parfaitement l’esprit parisien du Second Empire, Berger incarna aussi efficacement la Belle Époque comme compositeur de mélodies et de valses langoureuses qu’il composa pour les vedettes des cafés-théâtres qu’il aimait fréquenter.
Willy, le chroniqueur mondain et mari de Colette, en fit, peu après la mort tragique du compositeur en 1916, le portrait suivant :
« Rodolphe Berger, un gai viennois parisianisé qui s’intéressait aux p’tites femmes des music-halls beaucoup plus qu’à la monarchie bicéphale. Il me semble le voir là, ce souriant camarade blond, aux moustaches légères, qui trottinait insoucieusement dans la vie, derrière son petit ventre de bouvreuil… L’inoxydable optimisme de Berger faisait ma joie » (1), du moins jusqu’à la déclaration de la guerre contre l’Allemagne et l’Autriche. Revenons à Willy :
◄4 Quand le coup de tonnerre d’août 1914 éclata, le pauvre garçon, qui n’avait jamais envisagé la possibilité de cette guerre affreuse, fut atterré ! Retourner en Autriche, il n’y songea même pas. Mais il dut, la tête perdue, quitter en hâte ce cher Paris, devenu sa patrie véritable. Où aller ? Il s’enfuit au hasard, affolé comme un oiseau surpris par la bourrasque, et se réfugia en Espagne. Là, sans amis, il s’ennuya désespérément, incapable de vivre loin du Boulevard qu’il n’avait, pour ainsi dire, jamais quitté. Il ne pouvait plus composer. Il dépérissait. Un jour que le spleen l’accablait plus lourdement, il se logea une balle de revolver dans la tête. On l’enterra sans faste (au cimetière du Père-Lachaise, 96ème division) car grâce à la guerre avec l’Autriche le bon Berger n’était pas riche » (2).
Il laissait néanmoins une production abondante, apparemment plus de 850 titres, dont voici un aperçu.
– Les danses et les mélodies
Berger s’était surtout fait un nom comme compositeur de valses pour le piano qu’il déclinait de diverses façons : soit tout simplement… Valses : « Parfums d’hiver » (1900), « L’Heure grise » (1906), « Paris joyeux » (1910)… Valses viennoises : « Héléna » (1896), « Éternel printemps » (1912), « Frimousse » (1912)… Valses lentes, les plus nombreuses : « Regrets » (1905), « Cœur fragile » (1906), « En fermant les yeux » (1907)… ou même Valses très lentes : « Chagrin d’amour » (1903), « Heureuse » (1903), « Dernier baiser » (1905)…
Bien que moins nombreuses, son catalogue comprend également un certain nombre de polkas, « C’est pour rire » (1908), « Les deux petits pinsons » (1912)… de marches, « La Marche électrique » (1900) « La clé des champs » (1911)… et autres mazurkas et gigues mais aussi quelques rythmes plus modernes comme le one-step « Chemin de fer » ou le tango « Joue à joue ».
Ses mélodies sont aussi nombreuses que ses valses, écrites sur des textes de divers écrivains dont Louis Despax, « Fruit défendu » (1907), « Cambrioleur d’amour » (1910)… et Maurice de Féraudy, sociétaire de la Comédie-Française, « Lettre valsée », « Rien n’effacera nos caresses », « Mondanité », et la plus célèbre de toutes, « Amoureuse » :
« Je suis lâche avec toi
Je m’en veux
Mon amour est pourtant sans excuses… »
Cette mélodie fut créée en 1900 par Paulette Darty, vedette de la Scala. D’une grande beauté, elle incarna parfaitement la chanteuse de valses de la Belle Époque avec un répertoire presque exclusivement composé de chansons sentimentales. Cette valse très lente fut reprise par un grand nombre d’artistes dont Germaine Gallois, Mathé Altéry, Suzy Delair, Reda Caire, Danielle Darrieux, Aimé Doniat, Janine Ribot, Jack Lantier, Nicole Broissin…
Parmi les succès de Berger citons également la chanson comique « La Marche des cambrioleurs » (1898) créée par Victor Lejal et « Thé-tango » (1913), par Fragson.
On peut également ajouter quelques pièces de genre : « Bibelots» (1907), « Par les prés fleuris » (1909), « Sylphes et lutins » (1909)…
Les illustrations de ces danses et mélodies sont toutes d’un grand intérêt, dessinées par des artistes alors en vogue comme les Frères Clérice, Maurice Biais, Léonce Burret, Auguste Roubille…
– Les ouvrages scéniques
Ils ont presque tous été donnés sur des scènes secondaires, si bien que les renseignements les concernant sont assez rares. Il s’agit parfois de simples scènes :
– Fémina, fantaisie de l’an 3000, un acte composé sur un livret de P L Flers (3), qui fut créé le 6 mai 1898 à La Cigale (café-théâtre du Boulevard Rochechouart). On sait peu de choses de cet ouvrage, joué avec d’autres pendant moins d’un mois, si ce n’est qu’il laissa une valse éditée séparément sous le titre « Aviation française ».
– Chasse à courre, fantaisie pour orchestre et chant, paroles de Maurice de Féraudy,
– White negroes, scène nègre, paroles d’Edouard Adenis (1911),
– La Clé du paradis, conte grivois du temps des croisades, paroles de Michel Carré (opérette ou simple scène musicale ?) …
Deux opérettes furent composées à plusieurs :
– L’Agence Léa, une fantaisie-actualité mise en musique avec Justin Clérice et Édouard Mathé, sur un texte de Miguel Zamacoïs (donnée le 31 janvier 1902 au Théâtre des Capucines)
– La Remplaçante, saynète en un acte sur des paroles de M. Delaly, composée avec Guy d’Hardelot et Paul Fauchey (donnée à L’Olympia, le 22 décembre1902).
Berger composa seul, ou presque, une petite dizaine d’ouvrages mais, comme l’indique Willy, « Musicien plus doué que travailleur, la mélodie seule l’intéressait. Agacés des accompagnements quelconques dont sa nonchalance se contentait, ses éditeurs lui dénichèrent un retoucheur érudit et discret, Edmond Missa, qui, adroitement, sut enrichir ses harmonies indigentes et consolider leur débile ossature. Par malheur, l’insouciant compositeur ne recourait pas toujours à cette aide indispensable et, trop souvent, malgré les objurgations de ses amis, il lâchait à travers le monde des œuvrettes faiblardes auxquelles il avait négligé de faire suivre le traitement reconstituant du bon docteur Missa ».
– Messalinette
Messalinette ou Le Tour du demi-monde en 80 nuits, pour citer son nom complet, fut donnée le 19 février 1904 à La Scala, (Boulevard de Strasbourg). Il s’agissait d’une opérette-bouffe en 2 actes et 7 tableaux, livret de P.L. Flers, et jouée par une pléiade d’artistes dont Marguerite Deval (Messalinette), Guyon fils (Harakiri), Claudius (Polycrate), Sulbac (Raton)…
L’intrigue se déroule à Paris, tout d’abord dans la salle du comité du Club des Excités, puis chez Maxim’s. Le deuxième acte nous entraîne dans les coulisses du théâtre du Club des Excités puis devant un décor blanc servant de fond à un défilé de fleurs.
L’opérette connut plusieurs reprises (contrairement à ce qu’affirme Bruyas) notamment hors de l’hexagone. « Son triomphe dans toute l’Europe, ses trois cents jours à Londres et son année à Berlin lui ont fait du bien. Après deux ans d’absence, elle nous revient plus gaie que jamais » (4) pour être donnée, le 30 octobre 1909, pour l’inauguration, après sa remise à neuf, au Moulin Rouge. En tête de distribution : Marise Fairy, Le Gallo, Max Morel, Alice et Fanny de Tender (ces dernières étant d’ailleurs déjà présentes à la création).
De la copieuse partition, 27 numéros, Berger adapta diverses danses : une gavotte-polka : « Biscuits et Saxes », une marche tyrolienne, le cake-walk « Joyeux Nègres » et bien sûr une valse, « Messalinette ».
Cette reprise ouvrit la porte du Moulin Rouge aux trois dernières opérettes de Rodolphe Berger. Mais entre temps il avait produit quatre autres ouvrages. Des trois premiers on sait peu de choses.
– La Femme de César, opérette-bouffe en un acte de Hugues Delorme et Gustave Quillardet, est donnée le 10 janvier 1905 au Théâtre des Mathurins (situé derrière l’Opéra de Paris) et dont il ne reste qu’une valse, Impératrice.
– Correspondance, opérette en un acte, donnée en 1905, dont furent édités une dizaine de morceaux ainsi que les valses Tentation et Un peu d’amour sur des thèmes de l’opérette.
– La Biche au bois, opérette en 1 acte de Michel Carré fils, donnée également aux Mathurins en 1906.
– Le Chevalier d’Eon
Cet opéra-comique en 4 actes et à grand spectacle, composé sur un livret d’Armand Silvestre et Henri Cain, fut joué au théâtre de la Porte Saint-Martin le 10 avril 1908.
L’intrigue s’inspire de la vie du personnage historique.
Le premier acte se passe au célèbre cabaret de Ramponneau. Le second au palais de Versailles où, ayant revêtu par plaisanterie, les jupes de Rosita, l’aimable fille dont il est épris, le chevalier d’Éon passe pour une femme et son succès est tel qu’il est envoyé par la Dubarry comme ambassadrice auprès de Catherine de Russie. Le troisième le ramène à Paris chez Rosita. Au quatrième, situé sur la Terrasse des Tuileries, nous assistons à son triomphe au cours d’une fête splendide donnée par la Dubarry, fête agrémentée d’un harmonieux ballet, Le mariage d’une rose, et d’un défilé royal où Louis XV apparaît dans un élégant carrosse.
Le théâtre « avait fait pour la réussite de l’ouvrage des dépenses qui touchaient à la pure folie » (Noël et Stoullig), pour la mise en scène, les décors et les costumes. La distribution était également d’un haut niveau avec de nombreux artistes dont Anne Dancret (le chevalier d’Eon), Cécile Thévenet (la Dubarry), Germaine Huber (Rosita), Félix Huguenet (le lieutenant de police) (5), M. Langlois (Louis XV)…
Tout ce luxe n’incita guère, cependant, le public à se presser aux représentations et l’ouvrage fut retiré au bout de 21 représentations. Les raisons ? d’abord « un livret assez vide où la fantaisie du dialogue ne supplée pas au faible intérêt de l’action… (mais aussi) la copieuse (35 numéros) et bruyante, trop bruyante partition de Rodolphe Berger. » (Noël et Stoullig).
Furent édités séparément la « Marche triomphale », une gavotte, la valse et le ballet.
– Claudine
Berger eut plus de succès avec cette opérette qui fut bien reçue. Le livret, de Willy, était inspiré de la série des Claudine écrite par Colette mais signée du seul Willy. L’initiative de l’opérette en revenait au compositeur, selon les souvenirs de Willy.
« Avec une ténacité douce qu’aucune rebuffade ne décourageait, il me harcela pendant de longs mois pour me décider à extraire de Claudine le livret d’une opérette dont il voulait à toute force écrire la musique. Le projet ne m’emballait guère, ni ma collaboratrice non plus, et encore moins Polaire qui venait de triompher aux Bouffes-Parisiens dans la Claudine à Paris, sans musique, confectionnée par Lugné Poé. Mais Rodolphe Berger tenait bon. Plus je me faisais tirer l’oreille, plus il insistait, ahuri de constater que je boudais devant cette occasion inouïe, merveilleuse, de devenir millionnaire. Il m’affirmait que tous les directeurs de la France et de l’étranger, tous, se traîneraient à mes pieds pour nous demander notre œuvre. Un jour, à dessein de vaincre mes dernières résistances, il se mit à jongler avec des chiffres séducteurs. Devant le chef d’orchestre Letombe, il précisa : – Je m’y connais, Willy ! C’est une opérette qui rapportera, à chacun de nous, quatre ou cinq cents mille francs. – Pas plus ? gouailla Letombe – Rodolphe – Cinq cent mille francs rien que pour la première année, bien entendu. Et il le croyait, dur comme fer, le souriant songe creux ! » (1).
Le premier acte se passe en province, à l’école de Montigny, le jour de la distribution des prix. Nous y découvrons les Gobettes, charmantes jeunes filles, Claudine, élève effrontée, et ses amies Mélie et Luce. Un roman d’amour débute entre Claudine et Renaud, le délégué du ministre, avant le final dans lequel la jeune fille fait ses adieux à l’école.
Au deuxième acte, vous retrouvons l’héroïne à Paris dans le cabinet de travail de son père, Claude, qui ne vit que pour l’étude des escargots. Claudine s’ennuie, supportant mal la cour de Monsieur Maria le secrétaire de son père qui lui a été assigné pour futur époux, et se désespère de voir Renaud – à qui elle n’a pas su donner des gages de ses sentiments réels – se détourner d’elle pour Luce.
Le dernier acte nous emmène au cabaret l’Abbaye de Thélème, place Pigalle dans une fête joyeuse. Au milieu d’un chatoiement de toilettes somptueuses, de lumières et de chants, Claudine et Renaud s’avouent enfin leur amour.
L’ouvrage fut créé au Moulin Rouge le 13 novembre 1910. La distribution comprenait Marise Fairy (Claudine), Yvonne Yma (Luce), Madeleine Guitty (Mélie), M. Colas (Renaud), Claudius (M. Maria), Regnard (Claude)… dans une mise en scène de Mévisto.
La partition, 26 numéros, est alerte, enjouée, avec de jolis chœurs féminins, des duettos charmants et même quelques pages nostalgiques pour Claudine : « Je regrette Montigny » ou « Le bonheur est parti » et même une chanson américaine, « Li que j’aime d’amour extrême » dite par La Négresse dans le cabaret, ainsi, bien sûr qu’une grande valse, « Pourquoi faut-il hélas ! qu’une autre ait su lui plaire ! ».
L’opérette fut plusieurs fois reprise et même donnée à Genève en 1916 (6)
Les deux dernières opérettes furent également données au Moulin Rouge.
– L’amour libre
Première, le 16 octobre 1911. C’était une « opérette aristophanesque » à spectacle et en 4 actes, composée sur un livret d’Édouard Adenis et qui fut chantée par Polin, Marie-Louise Cebron-Norbens, Pepa Banafé, Fernand Frey, Lacerpète, Myalis… et dirigée par Gustave Goublier. L’œuvre connut un grand succès. De la partition citons « L’offrande à Vénus »,« La petite maison » et la valse reprenant divers thèmes de l’opérette : « On se prend, on se quitte ».
– L’Orgie à Babylone
La seconde, L’Orgie à Babylone, opérette en 3 actes et 4 tableaux, livret du même Édouard Adenis, fut donnée le 26 février 1914. « Le sujet, fort joyeux et délicieusement grivois, (raconte) l’aventure dont une certaine reine de Babylone est un instant la dupe d’un certain mauvais garnement, le héros. Celui-ci, qu’une prédiction a promis à la gloire, connaît la plus prodigieuse fortune. » (4).
Là encore, une distribution nombreuse comprenant Lucette de Landy, Girier, Gabrielle Hédia, Jan Roy, la Belle d’Herlys (7)… et Robert Roberty, premier danseur de l’Opéra royal de Covent Garden à Londres. L’orchestre de 40 musiciens était dirigé par Raphaël Beretta.
Parmi les pages éditées séparément : la polka « La pêche à la ligne », et la « Valse de l’ivresse ».
Citons encore quelques ouvrages chorégraphiques, ballets, pantomimes ou simples morceaux dansés, sans doute également destinés au Moulin Rouge :
– Frôleuse, air de ballet (1903)
– Pochard, pantomime en 1 acte de Max Maurey et Francisque Poulbot (1905)
– Madame, 3 airs édités : Polka des amours, Valse de l’étoile, Marche burlesque (1906)
– Le Papillon, air de ballet (1912)
D’après un article de Bernard Crétel paru dans « Opérette » n° 191.
Notes
(1) Texte de Willy paru dans « La Rampe, hebdomadaire des spectacles » du 14 décembre 1916.
(2) Rodolphe Berger avait deux frères, sans doute venus avec lui en France, qui se battirent dans les rangs français.
(3) P.-L. Flers est le pseudonyme de Léon Pierre Édouard Pujol (1865-1932), auteur de nombreuses chansons, revues et opérettes dont Lysistrata de Paul Lincke et le vaudeville La Chaste Suzanne à l’origine de l’opérette du même nom de Jean Gilbert.
(4) Citation tirée du livre « Moulin Rouge » de Jacques Plessis et Jacques Crépineau.
(5) Félix Huguenet, à la brillante carrière comme chanteur mais aussi comme comédien, fut le second mari de Juliette Simon-Girard qu’il avait épousée en 1898.
(6) Il est possible de voir une représentation de concert de Claudine, par la Compagnie de l’Oiseleur, bien chantée mais accompagnée au piano, sur You Tube.
(7) La Belle d’Herlys a été la première femme nue au music-hall. Elle devint par la suite l’épouse de Jacques-Charles, revuiste de génie au Moulin Rouge et au Casino de Paris.
— Références
Vous retrouverez Rodolphe Berger dans « Opérette » n° 191. Si cet article vous intéresse, vous pouvez le consulter en allant sur notre page « Revue “Opérette” »
— Œuvres lyriques
Légende : opé = opérette, fant = fantaisie, sc = scène.
Le chiffre indique le nombre d’actes.
Création | Titre | Auteurs | Nature | Lieu de la création |
1898 6 mai |
Fémina | Flers (Paul Louis) | fant 1 | Paris, Cigale (La) [ou 27 fév 1903, Concert de l’Européen?] |
1902 31 janv |
Agence Léa (L’) [1] | Zamacois (Miguel) | fant 1 | Paris, Capucines |
1902 12 fév |
Messalinette | Flers (Paul Louis) | opé 2 | Paris, Scala |
1902 22 déc |
Remplaçante (La) [2] | Delaly | sc 1 | Paris, Capucines |
1905 10 mai |
Femme de César (La) | Delorme (Hugues), Guillardet (Gustave) | opé 1 | Paris, Mathurins |
1905 18 mai |
Correspondance ! | Rémy (Julien), Trèves (Marcel) | opé 1 | Paris, Little-Palace (Moulin Bleu) |
1906 3 déc |
Clé du paradis (La) | Carré fils (Michel) | opé 1 | Paris, Mathurins |
1906 | Biche au bois (La) | Carré fils (Michel) | opé | Paris, Mathurins |
1908 10 avr |
Chevalier d’Eon (Le) | Silvestre (Armand) | opé 4 | Paris, Porte-St-Martin |
1910 12 nov |
Claudine | Cain (Henri), Adenis (Edouard), Moreau, Willy, d’après Colette | opé 3 | Paris, Moulin-Rouge |
1911 17 oct |
Amour libre (L’) | Adenis (Edouard) | opé 3 | Paris, Moulin-Rouge |
1913 29 janv |
Ceinture aux béguins (La) [3] | Hannaux (Ernest), Fredoff | opé 2 | Belgique, Liège, Renaissance |
1914 27 fév |
Orgie à Babylone (L’) ou Babylone | Adenis (Edouard), Sicard (Alfred) | opé 3/4 | Paris, Moulin-Rouge |
1914 21 mars |
Miousic [ou Miousie ?] [4] | Ferrier (Paul) | opé 2 | Paris, Olympia |
1936 29 fév |
Nuits perverses [5] | Adenis (E.) | opé 3/4 | Paris, Mayol (Concert) (Concert-Parisien) |
[1] avec Mathé (Edouard), Clérice (Justin)
[2] avec Hardelot (D’), Fauchey (Paul)
[3] avec Bonnamy (Emile),
[4] avec Cuvillier (Charles), Erlanger (Camille), Hahn Reynaldo), Hirchmann (Henri), Lecocq (Charles), Lacombe (Louis), Leroux (Xavier), Messager (André), Redstone (Willy), Vidal (Paul)
[5] arrangement. Chobillon (Charles)