En effet, l’œuvre de Dominique comporte plusieurs traits saillants qui pourraient être l’occasion de traiter une actualité musicale française originale tout en s’inscrivant dans la continuité des grands opéras.
Parmi les caractéristiques distinctives de l’opéra :
- Une œuvre atypique qui renoue avec la grande tradition des musiciens-compositeurs, entre légendes mythologiques et thèmes bibliques.
- Ancien disciple d’A. Navarra, PH. Muller, M. Bardon, M. Rostrovitch et Grand Prix de l’Académie du disque, Dominique de Williencourt est un violoncelliste de rang international qui s’est ici inspiré de ses nombreux voyages dans les déserts du Sahara, d’Asie centrale, aux États-Unis ou dans le Caucase pour composer son premier opéra. A l’origine de cette œuvre, une rencontre glaçante : celle avec un serpent dans le désert Mojave des indiens Navajo, qui a engendré chez le compositeur toute une réflexion autour de la fulgurance de la chute d’Icare et sa révélation.
- Une mise en scène originale mêlant dessins, sculptures, ombres chinoises et peintures conçue par l’artiste Guillemette de Williencourt (plus d’infos ici)
- Un nouveau mode musical inspiré du guèze (écriture ancienne issue de l’éthiopien)
- Une distribution de choix, incluant le ténor Sébastien Guèze, le baryton-basse Adam Barro et le directeur musical Yaïr Benaïm à la baguette de l’Open Chamber Orchestra
- La Première danseuse de l’Opéra national de Paris, Héloïse Bourdon, proposera une chorégraphie originale représentant Icare enfant face au dragon de l’Apocalypse
- Des instruments insolites : l’opéra se conclura sur un duo violoncelle cristal-Baschet
La première mondiale de cette légende apocalyptique, oscillant entre mort et rédemption, fatalité et espoir, se tiendra les 25 et 26 mai prochains, à 19h30, au Cirque d’Hiver Bouglione de Paris.